De plus en plus critiqué pour son étude explosive sur le maïs transgénique, le chercheur français a pourtant su se poser, jusqu'à l'étranger, en champion de la sécurité alimentaire. En jouant sur les scandales sanitaires et sur ses puissants réseaux.

Le scientifique accuse un maïs transgénique d'être cancérigène. Lanceur d'alerte ou militant en blouse blanche ?

Le 19 septembre 2012, le professeur Gilles-Eric Séralini rendait publique une étude sur les effets des OGM sur la santé des rats réalisée sur deux ans pour un montant de trois millions d'euros. Aucune étude de cette ampleur n'avait encore été réalisée. L'industrie des biotechnologies a fait pleuvoir un déluge de critiques sur cette étude. Mise au point, par le docteur Mae-Wan Ho et le professeur Peter Saunders.

Après la publication de l'étude du Pr Séralini sur les effets toxiques des OGM, analyse des éléments fondamentaux pour comprendre les questions en jeu.

Une étude sur un maïs génétiquement modifié relance le débat sur la toxicité des OGM. Au-delà des controverses qu'elle réveille, elle oblige à repenser les modalités d'autorisation de commercialisation et les procédures de tests.

Après avoir créé un buzz inédit pour une actualité scientifique, l'article de Gilles-Eric Séralini sur la toxicité du maïs transgénique NK603 et de l'exposition au désherbant RoundUp revient sur le devant de la scène. Mais cette fois, pour cause de rétractation par l'éditeur.

Pour porter son étude choc sur le maïs transgénique, le professeur Séralini a préféré le bruit des médias au champ du débat scientifique. Un choix contesté sur le plan éthique, mais qui s'est révélé très efficace.