La victoire du leader de gauche marque la fin de l'autoritarisme et de l'intolérance, estime ce journal de Rio. Mais, pour le nouveau président, "le chemin sera semé d'embûches".

Rosângela "Jaqja" da Silva, militante de longue date, et Michelle Bolsonaro, plus récemment engagée, pourrait bien tracer leur propre chemin.

Lula flirte avec la Chine, la Russie et le Venezuela. Une accumulation d’erreurs, selon ce site spécialiste de l’Amérique latine.

Le vice-président élu le 30 octobre dirige l'équipe chargée de coordonner la transition à Brasilia jusqu'à l'investiture de Lula, le, 1er janvier 2023. Ancien gouverneur de l'Etat de Sao Paulo, figure du parti de droite PSDB, il apporte une caution libérale au chef du Parti des travailleurs, soucieux d'élargir sa base électorale.

Investi le 1er janvier 2023, le président brésilien reprend les rênes d'un pays fracturé et à l'économie mal en point. Il devra en outre composer avec un Congrès conservateur.

L’élection présidentielle brésilienne se tiendra le 2 octobre. L’ancien président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva et le dirigeant d’extrême droite Jair Bolsonaro devraient se qualifier pour le second tour, prévu le 30 octobre. À moins que la stratégie adoptée par l’ancien syndicaliste ne lui permette de l’emporter dès le premier. Mais à quel prix ?

Accusations de pédophilie ou de pactes avec le diable, mobilisation du camp évangélique et des supporters de foot... A l'approche du second tour du scrutin le 30 octobre, l'écart se réduit entre Bolsonaro et Lula, et l'atmosphère devient électrique.

La passivité du président brésilien vis-à-vis de son voisin vénézuélien montre qu'il ne pèse plus grand chose sur la scène internationale.

Sa vie était déjà un roman : issu d'un milieu très pauvre, il a mené de grandes grèves à la fin des années 1970, présidé le Brésil de 2003 à 2010 et fait récemment 580 jours de prison. Ses droits rétablis, il a de grandes chances, à 76 ans, d'être de nouveau élu en octobre à la tête du pays.