Simuler, faire semblant d'éprouver du plaisir, serait mentir ? Mais pourquoi réduire la simulation à un coupable secret ou à l'expression d'une manipulation ?

Le 7 mars débute Sequana 2016, un exercice inédit qui simule un débordement majeur de la Seine en Ile-de-France. Objectif : mieux organiser les secours. Une telle catastrophe est inéluctable - la dernière, à Paris, remonte à 1910. "L'Express" tente ici d'en reproduire le scénario en se fondant sur les dernières études scientifiques.

Voir le monde avec les yeux d'une personne schizophrène : c'est ce que permet une cabine itinérante de simulation.

A Québec, des équipes médicales prennent en charge de drôles de patients. Bardés d'électronique et reliés à des logiciels, ils respirent et présentent toutes sortes de pathologies. Le but : s'entraîner aux situations d'urgence en conditions réelles.

Même en imaginant un ordinateur ultime, doué d'une puissance de calcul absolue, certains algorithmes supposés simuler des processus naturels ne peuvent s'exécuter en un temps raisonnable. A partir de ce constat, un jeune physicien en a déduit que la nature n'utilise pas ces processus.

Remodeler l'activité de notre cerveau pour soigner les maladies neuronales ou améliorer nos capacités cognitives ? Le pari n'est peut-être pas si fou. C'est en tout cas ce que laisse à penser une expérience menée à Lyon sur des paralysés : une simple illusion visuelle a permis d'estomper la "douleur fantôme"' engendrée par leur membre lésé. Une fantastique promesse pour l'avenir.

Fin novembre 2014, l'Agence spatiale européenne a simulé la chute d'un corps céleste à la frontière entre l'Allemagne et la Suisse. Un exercice destiné à définir la meilleure stratégie face à une telle catastrophe annoncée .

Jouer de la guitare sans guitare ? C'est devenu un art du simulacre et une discipline internationale qui a ses virtuoses, son festival, ses championnats et ses fans.