Une étude sociologique critique du fait sportif contemporain, dans laquelle l'auteur montre que dans le contexte de la mondialisation capitaliste, le sport est devenu une marchandise globale.

Ce deuxième volume porte sur les techniques sportives et la culture en plaçant au centre de ses préoccupations la technique comme produit de l'activité technique du sujet. Il interroge le développement d'une véritable culture technique solidaire du champ des activités physiques et sportives.

Les idées reçues en matière sportive sont ici abordées : le sport est un jeu, la compétition est naturelle, le sport est apolitique, la lutte contre le dopage est une priorité, il y a trop d'argent dans le sport, le sport est bon pour la santé, le sport favorise l'intégration, etc.

Sous la forme de portraits de grands sportifs noirs de l'ère contemporaine, qui font tous l'objet d'analyses sur leurs parcours et la place qui est ou fut la leur dans la société, cet ouvrage pose la question de la reconnaissance sociale des Noirs. L'auteur s'interroge sur le sport comme facteur de promotion sociale, contribuant au débat sur les ségrégations.

Recueil de réflexions sur le rôle du sport, ses enjeux et ses risques, pour l'individu comme pour la société. Sont notamment évoqués : la politique, l'économie, l'éthique, la santé. Par-delà le bien et le mal, les limites annoncées des performances sportives interrogent sur le devenir même de la compétition et du dépassement de soi.

Malgré la crise du capitalisme que connaît le monde aujourd'hui, le sport ne semble souffrir d'aucune récession financière, politique ou démographique. Structuré en comités, fédérations ou ligues, le sport mondial est devenu le refuge idéologique de tous les courants politiques qui voient en lui fraternité et démocratie.

Ce pamphlet contre le sport contemporain en dénonce les mutations, les travers et les nouvelles fonctions de transformation des organismes humains, de culte de la performance infinie, d'ersatz de religion et de substitut des relations internationales.