Le cinéma propose peu de films sur le judo. Ils sont moins d’une dizaine en tout alors qu’il y en a des centaines sur la boxe et le karaté. Etrange, non ? D’autant qu’il existe un point commun entre cette discipline et le septième art : une obsession pour le mot « projection ».

Beaucoup de grands auteurs ont écrit leur désamour du sport: George Orwell, Jorge Luis Borges, Umberto Eco. De tous, Jean Giono reste celui qui argumenta son mépris avec le plus de verve et de lucidité. Lisez plutôt !

Un art martial - d'après Mars , le dieu de la guerre - induit une codification des techniques, une répétition inlassable des gestes, une relation maître disciple et un code de conduite. Pieds, poings, coudes, tête... le corps est une arme. Mille arts martiaux, au fil des siècles, sont apparus, ont suscité les exploits. Mais à l'Est, quelque chose de plus subtil s'est mis en place. L'engagement de l'esprit dans chaque mouvement, la circulation de l'énergie, la synchronisation de la respiration... les arts martiaux d'Asie, plus que tout autre, visent à l'alliance totale du corps et de l'esprit.

Bien-être, méditation, connexion avec la planète, décors instagrammables : la plongée en apnée fait de plus en plus d'adeptes.

Le netball est une discipline proche du basket qui est très populaire en Australie. Et qui l’est plus encore depuis cette histoire qui oppose les vertueuses joueuses de l’équipe nationale à leur sulfureux sponsor.

Après la Grande Guerre, Alice Milliat organise les premiers Jeux olympiques féminins, défiant Coubertin.

Ivan Illich est ce philosophe autrichien qui, à l'approche de la soixantaine, apprend qu'il souffre d'une tumeur au cerveau. Ses médecins lui proposent alors l'arsenal classique : hospitalisation, opération, chimiothérapie. "Non merci !" répond-il. Il ne s'éteindra que vingt ans plus tard.

Aux Jeux de Tokyo, l’escalade intégrera le programme olympique pour la première fois de son histoire. Voilà qui réjouira tous ses pratiquants. Enfin, presque tous.

De tous les philosophes contemporains, Roland Barthes fut sans doute le moins athlétique, en raison de sa santé précaire, mais pas le moins passionné : cyclisme, catch, boxe. Tout l’intéressait !

Henri Bergson est le seul dribbleur de l’histoire de la philosophie. Pourquoi dribbleur ? Car au milieu de ses sages réflexions sur le temps et la durée, il rédigea un ouvrage inattendu sur le rire. Un tel art de la feinte mérite qu’on passe sa pensée au tamis du sport.