La guerre fait rage, mais, en coulisse, l'après-Bachar fait l'objet d'une bataille d'influence.

Face aux blocages politique et diplomatique, le pays s'installe dans la guerre civile. Batailles rangées, contrôle pour le territoire, affrontements intercommunautaires, exode... L'aggravation du conflit inquiète désormais au-delà des frontières.

Civils, anciens conscrits, déserteurs... Ils sont de plus en plus nombreux à rejoindre les rangs de l'armée de libération mise sur pied par un colonel dissident pour protéger les manifestants civils, et leur prêter main-forte.

Tout en tentant de maintenir ses positions, l'Armée syrienne libre réclame la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne. Le seul moyen, selon elle, de mettre fin aux bombardements du régime qui déciment ses hommes et la population.

Devant l'apathie des régimes arabes face à la répression, en Syrie, le peuple syrien va suivre l'exemple de la Libye et réclamer une intervention étrangère.

Les déserteurs de l'armée syrienne jouent un rôle de plus en plus important dans la lutte contre le régime du parti Baas, affirme le think tank américain

La communauté internationale reconnaît le Conseil national syrien comme représentant légitime, mais non unique, du peuple syrien, soulignant ainsi l'absence de consensus au sein de l'opposition au régime de Damas.

L'opposition armée syrienne inflige de sévères pertes aux militaires du régime - parmi lesquels les défections se multiplient. Mais Assad n'a pas encore utilisé ses armes lourdes ni son arsenal chimique.

Les deux attaques israéliennes contre des objectifs situés en territoire syrien ont montré la faiblesse d'une armée qui n'est préparée qu'à réprimer son propre peuple.

Il ne suffira pas de quelques raids aériens limités pour annihiler les capacités de nuisance du maître de Damas. De quel arsenal celui-ci dispose-t-il encore ?

Appuyé par l'aviation russe, Souhaïl Al-Hassan est devenu le symbole de la résurrection militaire du régime

Cette ville clé est en passe d'être reprise par les forces syriennes et kurdes. Une perte lourde de conséquences pour le "califat".