Les cyberattaques se font plus nombreuses que jamais en 2018, mais pourtant, la cybersécurité est encore loin d'être la priorité de la plupart des entreprises. La menace virtuelle se développe, présente plus de risques qu'auparavant, mais 88 % des entreprises mondiales interrogées par Veracode présentaient au moins une faille de sécurité de grande ampleur dans leurs applications en fonctionnement.

La paperasse administrative qui déborde de partout chez vous, c'est du passé. Des coffres-forts numériques conservent et classent vos factures ou vos bulletins de paie sur des serveurs ultrasécurisés.

Les hackers n'ont pas bonne réputation. Certains de ces cyberexperts ont pourtant fait le choix de mettre leurs compétences au service de la protection d'entreprises et d'institutions. Et ce, en toute légalité !

En 2020, dans le contexte de pandémie de Covid-19, les collectivités locales françaises ont été nombreuses à devoir se mobiliser pour assurer un niveau de sécurité suffisant afin d'absorber l'afflux des demandes des télétravail de la part de leurs agents. Elles ont opté pour des systèmes de réseaux privés virtuels, des applications en mode web ou des groupements fermés d'utilisateurs. Le point. Pas de chiffres.

Si les crises constituent des opportunités de profits pour des délinquants habiles, l’avènement d’un monde hyperconnecté constitue un vecteur d’impact incomparable pour les cybercriminels. La crise de la Covid-19 semble illustrer une rupture de paradigme dans ce domaine, du fait de l’ampleur des attaques menées et des cibles choisies. Même des organisations sanitaires jusqu’alors assez épargnées en période de crise font l’objet d’attaques massives. Ce phénomène inédit conduit légitimement à s’interroger sur une nécessaire adaptation du management stratégique à une menace devenue structurelle.

"Le livre qui prouve que la surveillance est une chance" : le bandeau laisse peu de doute sur la position défendue par l'auteur. Dans "Souriez, vous êtes filmés !", l'entrepreneur et essayiste Robin Rivaton veut réhabiliter le rôle de l'Etat en matière de cyber-flicage. Une thèse très discutable mais à entendre.

A l'heure où la cybersécurité apparaît comme une priorité pour les organisations, les mots de passe constituent des faiblesses majeures dans les systèmes informatiques. Faciles à deviner, à craquer, ils représentent des portes d'entrée centrales pour les attaquants. Toutefois, plusieurs solutions simples existent afin d'améliorer le niveau de sécurité : introduire des caractères spéciaux dans ses mots de passe, les allonger, utiliser un mot de passe différent pour chaque service, les changer régulièrement, etc.

Le nombre d'objets connectés ne fait que croître dans les entreprises, ouvrant autant de portes d'entrée aux hackers informatiques. Imprimantes, balances ou machines à café connectées s'avèrent souvent peu protégés et ajoutent des failles dans la sécurité informatique d'une organisation, surtout lorsque les objets concernés appartiennent aux salariés eux-mêmes. La prise de conscience des entreprises sur ce sujet reste encore mince en 2022.

La majorité des problèmes informatiques ne sont pas dus à une panne matérielle, mais à un logiciel et peuvent donc se régler à distance. A condition de savoir où on met les pieds.

Les attaques contre les réseaux informatiques des organisations françaises sont en hausse. Pour y faire face, il faudrait développer des géants de la cybersécurité. Un défi pour la France et l'Europe. Détails. Pas de chiffres.

Cela a longtemps été une machine fantôme, une technologie tellement délicate à mettre au point que bon nombre d'experts pensaient ne jamais la voir aboutir. Mais la donne a changé : les industriels sont entrés dans la danse. Et le rêve un peu illusoire devient une techno hyperstratégique.

C’est l’analyse de Sir Jeremy Fleming, chef de l’agence de renseignement et de cybersécurité britannique.