Tatoué de la tête aux pieds, le Canadien Rick Genest est devenu le visage de la marque Thierry Mugler, et le partenaire de jeu de Keanu Reeves et Lady Gaga.

En Thaïlande, se faire tatouer ne relève pas d'une mode : c'est une tradition centenaire à vocation de protection. Dans le temple de Wat Bang Phra, à quelques dizaines de kilomètres de Bangkok, cinq moines tatoueurs gravent la peau de milliers de Thaïlandais - et de touristes - pour une vie meilleure.

Exhibé partout et désormais par tous, le tatouage est aujourd'hui plus esthétique que contestataire. Les studios se multiplient, les tatoueurs se muent en artistes et monsieur et madame Tout-le-Monde se pressent pour passer sous l'aiguille. Pourquoi ?

A qui appartient un tatouage ? A celui qui l'a imaginé et dessiné ? Ou à celui qui le porte ? Aux Etats-Unis, les juges vont devoir trancher dans une affaire qu oppose des artistes à des concepteurs de jeux video. Entre droits d'auteur et droits de la personnalité, la réponse est loin d'être tranchée.

En quelques années, le tatouage est devenu un véritable phénomène de mode et les Millenials semblent particulièrement sensibles à cette tendance. Près de la moitié d'entre eux (47%) sont tatoués aux États-Unis. Mais le tatouage est presque aussi vieux que l'humanité et sa place au sein des sociétés n'a cessé d'évoluer au fil des époques. Alors, la mode du tatouage est-elle faite pour durer ?

Pratiqué depuis des siècles à travers le monde, le tatouage est aujourd'hui un phénomène de mode. Une exposition le fait même entrer au musée du Quai Branly, à Paris. L'occasion de clamer haut et fort que le tatouage est aussi un art !