En décembre 2008, une pétition turque demandait pardon pour le génocide de 1915 aux Arméniens, à laquelle il fut répondu en janvier 2009. Le dialogue alors amorcé se poursuit dans cet entretien entre un Turc signataire de la pétition, et un Arménien, l'un des initateurs de la réponse. Ils évoquent l'histoire de leurs peuples, leurs parcours personnels et familiaux, la reconnaissance du génocide.

Comme l'a montré le procès Papon, abordé à la fin du livre, le rapport entre témoignage individuel et connaissance historique est ambigu. Dans le domaine du témoignage sur la Shoah, l'auteur distingue 3 périodes : le témoignage légué par ceux qui n'ont pas survécu au génocide ; l'émergence de la figure du témoin avec le procès Eichmann, en 1961 ; le triomphe de la mémoire sur la connaissance.

A la croisée de l'histoire, de la philosophie et de l'anthropologie, cet essai sur le débat actuel de la transmission de l'histoire des traumatismes et des violences du XXe siècle et la construction de la mémoire culturelle, présente la recherche de vérité comme un mal actuel avec en son coeur, une utopie de la transmission par le témoignage. Electre 2015

Dans les témoignages de persécutions, des guerres de Religion à la Fronde, dans ceux des mémorialistes, les correspondances des ambassadeurs, dans le théâtre ou encore dans les mazarinades ou chez les poètes, on retrouve l'expression de l'individu qui inscrit son récit dans l'histoire. L'étude de ces textes vise l'incidence du fait politique sur la construction de la personne. ©Electre 2019

Comment faire parler quelqu'un qui a traversé une expérience douloureuse comme un génocide ? Comment recueillir son discours ? Cette étude traite des effets d'un traumatisme extrême, des liens qui se tissent entre le témoin et le collecteur de mémoire, de la pratique du témoignage et en dégage une technique dans le cadre particulier de la Shoah.

Lecture en écho des récits de témoignages de la Shoah. L'auteure détache trois figures de témoins : celle du survivant, revenu d'entre les morts ; celle du témoin, attestant de la vérité du récit et son expérience ; celle de l'écrivain, en lutte avec les mots et prêtant sa plume aux voix mortes qui le traversent.

Le thème de la violence de masse étudié dans les témoignages littéraires de Primo Levi ou Varlam Chalamov, mais aussi dans les oeuvres de fiction de J. Littel ou Y. Haenel. L'auteur analyse la portée des différents messages, aborde la notion de droits de l'homme, puis examine le rapport entre fiction et histoire, en s'interrogeant sur la prééminence de l'exigence éthique du témoignage. ©Electre 2019