Défaillance des prévisions, dérèglement climatique, fragilité des forêts et des réseaux électriques. Les tempêtes de décembre posent de nombreuses questions.

Et si les ouragans de l'an dernier étaient la meilleure chose qui puisse arriver à nos forêts ? L'occasion de mettre un terme à des pratiques sylvicoles contestables ? Cette question, des professionnels et nombre d'écologues n'hésitent pas à la poser.

Toits envolés, murs abattus, la tempête de décembre a détruit de nombreux bâtiments scolaires.

Canicules, pluies torrentielles, froids sibériens, ouragans : les cataclysmes qu'a connus la planète ces derniers mois sont-ils avant-coureurs d'un changement radical du climat ?

Passé l'effarement et la désolation du moment, le silence est retombé sur la forêt française. 150 millions de mètres cubes de bois sont tombés, plus de trois fois ce que l'on arrive à couper et à traiter d'habitude en une année.

De Versailles (où l'on fête le tricentenaire de la mort du maître-jardinier Le Nôtre) à Saint-Cloud, de la Normandie à l'Alsace et de parcs classés en châteaux, le patrimoine français a été ravagé l'hiver dernier.

Jean de Montgolfier nous fournit ici une estimation des conséquences sur la forêt française des tempêtes survenues en décembre 1999.

Une trentaine de tempêtes ont dévasté des pans entiers du littoral cet hiver 2014. Et ce n'est qu'un début, annoncent les spécialistes. Le recul des aménagements est inéluctable.

Avant la tempête du 27 décembre 1999 qui a rayé du paysage en quelques heures près de six cents pontons de pêche au carrelet, Jean-Marc Dugas avait photographié en couleur ces emblèmes du littoral charentais.