Des milliers d'oiseaux tués par le pétrole, la végétation terrestre souillée ou arrachée par un nettoyage à tout va, des écosystèmes marins perturbés, l'activité économique liée à la mer mise en veille. Sept mois après le naufrage de l'Erika, voici le rappel des faits et un bilan provisoire de la dernière catastrophe du siècle.

Quatre mois après la marée noire, près de 14000 tonnes de fioul menacent de s'échapper des cales de l'"Erika". La solution la moins risquée reste encore le pompage.

Dans le golfe du Mexique, du pétrole s'échappe naturellement des fissures du fond marin et se répand dans l'océan.

Tout ce que dit le patron de TotalFina se retourne contre lui. Parce qu'il n'a pas compris que la catastrophe de l'"Erika" demandait autre chose qu'un discours technique et juridique.

"Erika" : un trop joli nom pour une souillure ! On n'avait pas oublié l'"Amoco-Cadiz". On aurait voulu croire apprises les leçons des précédantes marées noires.

Implacable, le rapport de l'expert maritime, le commandant Clouet, qui met en lumière les moeurs parfois étranges du transport maritime.

Triple malédiction. Une marée noire provoquée par le naufrage de l'"Erika", le 12 décembre 1999. Deux ouragans successifs les nuits du 26 et du 27 décembre 1999.