Ce paradoxe s'explique par la théorie de la relativité générale qui veut qu'à proximité d'une masse très dense, comme la graine de la Terre, le temps s'écoule plus lentement.

Un modèle explique pour la première fois comment la surface de notre planète, faite d'un seul tenant à l'origine, s'est découpée en plaques mobiles les unes par rapport aux autres.

Un échantillon de roche provenant des profondeurs du manteau terrestre indiquerait la présence de grandes quantités d'eau. Une hypothèse confirmée par des analyses d'ondes sismiques.

Coincé entre la croûte et le noyau, le manteau terrestre représente 83% du volume de la Terre et 67% de sa maqsse. C'est là que se trouve le moteur de la tectonique des plaques.

Comment s'organisent les grands mouvements qui brassent les roches du manteau terrestre ? Leur moteur est la chaleur interne de la planète, mais de nouvelles expériences en laboratoire montrent que de faibles variations de composition chimique, jusqu'ici négligées, déterminent le type de convection.

Des échantillons de plancher océanique révèlent comment les courants de convection du manteau modèlent la surface de la Terre, engendrent sa croûte et perturbent peut-être sa rotation.

Le manteau de la Terre est constitué à 38% de bridgmanite, un matériau inaccessible et hautement instable que les géologues traquaient en vain. Jusqu'à ce fragment... tombé du ciel.

Ni une, ni deux couches.

Les mouvements de convection au coeur de la planète font dériver les plaques continentales, mais, en plus, soulèvent aussi des continents.

Les études des géophysiciens révèlent que le manteau terrestre renferme des quantités d'eau probablement au moins équivalentes à celles qui sont stockées dans les océans.

Entre 30 et 2 099 kilomètres sous nos pieds, le manteau terrestre est le siège de mouvements ininterrompus à l'origine notamment de la tectonique des plaques. Des mouvements plus complexes que ne l'avaient pensé les géologues.

Pourquoi la terre constitue-t-elle un matériau de construction si universel et si robuste ? L'explication réside dans les forces capillaires qui font tenir les châteaux de sable et les forces électrostatiques s'exerçant au sein de l'argile.