Depuis quelques années, les instances sportives veulent faire de l’hormone mâle le juge suprême de la discrimination entre les sexes. Problème : cela ne marche pas !

Du 2 au 8 mars, c'est la semaine de l'endométriose. Hors du circuit médical, une poignée de femmes s'injectent tous les mois de la testostérone pour lutter contre leurs douleurs. Si cette hormone a des pouvoirs antalgiques connus de certains médecins, elle n'est pourtant proposée dans aucun protocole de prise en charge de la maladie.

Un nouveau règlement de la Fédération internationale d'athlétisme impose à certaines sportives, comme la Sud-Africaine Caster Semenya, de faire baisser leur taux de testostérone, au risque de leur santé. Enquête sur une vive polémique.

Dans nos sociétés, aucune hormone ne rivalise d’importance avec la testostérone. Pas seulement dans le sport, du reste. On la rend aussi responsable de notre apparence physique et de nos comportements. Petit problème! On est pratiquement incapable de la doser correctement.

En août 2024, lors des J.O. de Paris, deux boxeuses médaillées d'or, Imane Khelif et Lin Yu-Ting, ont été suspectées par diverses personnalités d'être avantagées physiquement du fait d'une hyperandrogénie, questionnant ainsi leur participation à la compétition. Une controverse qui relance le débat sur l'identité de genre de certaines athlètes et leur légitimité à concourir en tant que femmes. Qu'en dit la science ? PAR