Un «petit livre» sur Thérèse d'Avila commandé par un éditeur, et voici la psychanalyste Julia Kristeva conquise par la sainte et la description « chirurgicale» de ses ravissements.

Dès sa parution, "Thérèse, mon amour" connaît la plus grande faveur, bien que le titre exsude un relent de trivialité. On ne tarit pas d'éloges sur un livre à la fois insolite et érudit, une sorte de "roman total" où l'auteur administre la preuve de sa maîtrise des savoirs les plus étendus, de la sémiotique à la psychanalyse, en passant par la philosophie et l'histoire des religions.

Dans "Thérèse mon amour", la psychanalyste dresse un fascinant portrait de la carmélite espagnole épileptique du XVIe siècle.