Le réalisateur de « Still Life » démontre qu'il représente toujours la pointe de la modernité cinématographique. Un chef-d'oeuvre.

Avec "A Touch Of Sin" Jia Zhang-ke réalise un film total. Une plongée impitoyable dans un empire du Milieu rongé par le capitalisme.

"A Touch of Sin" de Jia Zhang-ke traque la persistance du totalitarisme dans la Chine mondialisée. Retour sur une séquence.

Jia Zhang-ke, dès la fin de ses études à l'Académie du cinéma de Beijing a choisi de ne pas être un salarié de l'Etat. Il confirme ainsi, film après film, son indépendance de jugement dans un pays où pourtant toute incartade fait problème.

La Chine nous est proche, mais elle conserve son mystère, et c'est bien naturel. Tiré de faits divers qui en leur temps défrayèrent la chronique, le film de Jia Zhang Ke auquel ce numéro rend hommage est à la fois critique quant à l'état de la société chinoise et extrêmement encourageant quant à celui du cinéma d'outre-Amour. Présenté à Cannes en 2014, le film eut amplement mérité une Palme, il n'a pas failli pour autant à être remarqué comme étant l'un des plus beaux films de l'année.

Interdit de projection publique, "A Touch Of Sin", le nouveau film de cet immense cinéaste ne sera vu en Chine qu'en DVD pirates. Rencontre.

Avec « A Touch of Sin », le Chinois Jia Zhang-Ke surprend en invitant la violence dans son cinéma jusque-là très contemplatif. Explications.