De même que la lumière jaillit des ténèbres, c'est au XXe siècle, le plus meurtrier de l'Histoire, que l'on a tenté de mettre en oeuvre les conditions d'une paix durable et universelle. Un idéal dont le philosophe Kant avait posé les bases dès le XVIIIe siècle.

La libération de prisonniers exigée par les talibans a été suspendue, retardant encore le processus de paix négocié par les Etats-Unis. Pourtant, talibans et gouvernement afghan sont condamnés à s’entendre, explique ce site.

Devant l’entêtement de François Ier et de Charles Quint à ne rien céder, Louise de Savoie, mère du roi, et Marguerite d’Autriche, tante de l’empereur, signent le traité de Cambrai, qui met fin à la septième guerre d’Italie.

Bien au-delà des traités réorganisant les frontières de l’Europe, la conférence de la paix à Paris, il y a cent ans, souleva des problèmes qui sont encore les nôtres.

Le XXe siècle a été l'époque de la guerre régie par des ascensions vers la violence la plus extrême. Il fut aussi celui des efforts les plus approfondis, les plus systématiques, de recherche d'une paix perpétuelle. Ces deux faces opposées du siècle entretinrent de fait une relation dynamique, chaque moment d'affrontement sanglant ayant été suivi par des initiatives audacieuses destinées à mettre un terme définitif à la guerre. Tel fut le paradoxe d'un siècle qui ne cessa d'osciller entre les délires les plus sanglants et la course sans fin vers la grande illusion de la paix perpétuelle.