Avec la montée des eaux, des millions de personnes pourraient avoir à fuir leurs pays. Qui pourra les accueillir ? Le débat fait rage jusque dans les associations écologistes.

Sur tous les continents, des millions de personnes ont été chassés de leurs terres au nom de la conservation des espèces. La misère de ces populations déplacées sucite à présent une prise de conscience.

Environ 200 millions de personnes vivent hors de leur pays d'origine. Et ce phénomène pourrait s'accélérer. Pour des motifs économiques, mais aussi à l'occasion de catastrophes naturelles ou de guerres.

Le réchauffement climatique est bien présent, avec une hausse de 1°C sur la température moyenne globale depuis le début de l'ére industrielle. Ce changement, à l'échelle planétaire, n'est pas sans répercussions sur l'équilibre des écosystèmes sont nous faisons partie. Les facteurs environnementaux impactant inéluctablement la santé humaine, de nombreuses conséquences surviennent déjà et vont continuer de s'accroïtre : maladies vectorielles et infectieuses, insécurité alimentaire, maladies chroniques, troubles psychiatriques, migrations environnementales.

L'archipel des Chagos, cinquante-cinq îles réparties en sept atolls situés au sud des Maldives, est administré par le territoire britannique de l'océan Indien. Au début des années 1970, la population locale est chassée pour faire place à une base militaire américaine sur la plus grande île, Diego Garcia. Depuis, les Chagossiens ne demandent qu'une chose : pouvoir rentrer chez eux.

La violence de la guerre et plus encore le bouleversement des frontières jettent sur les routes ou dans des camps des millions de réfugiés. L'urgence de la situation transforme le droit international et humanitaire.

Ce n'est pas par hasard qu'il a été immédiatement évident pour tous que la grande migration ne pouvait pas être arrêtée : s'y opposent aussi bien de solides raisons humanitaires que l'ampleur démesurée du phénomène ou, enfin, le risque de susciter des réactions hostiles dans tel ou tel des pays concernés. Raffaele Simone remet la situation européenne en perspective en faisant le tour des implications du défi nouveau auquel elle est confrontée.

Afin de cimenter la cohésion de la Chine, Pékin implante systématiquement des populations de souche purement chinoise dans toutes ses immensités périphériques, au Xinjiang, en Mandchourie, en Mongolie...

Une nouvelle expulsion de Palestiniens paraît impensable, moralement et politiquement. Pourtant, l'idée du "transfert" a progressé dans l'opinion israélienne.

S'appuyant sur une étude réalisée aux Etats-Unis, l'article d'Alain Quinet examine comment pourraient évoluer les échanges de biens et de services et surtout de main-d'oeuvre et de capitaux entre les pays de l'Est et de l'Ouest de l'Europe.