La question de lhéritage est le plus souvent abordée sous laspect juridique ou sociologique. Or, le don et le legs dargent, de biens, dobjets remuent toutes les familles. La circulation des biens interroge le lien, dautant que la transmission est obligatoire et se doit dêtre égalitaire, ce qui est loin dêtre toujours le cas. Souvent, les objets ont une âme avant davoir une valeur financière. Le partage équitable en termes de valeur marchande est loin de régler tous les problèmes. Et laccroissement du nombre des familles recomposées a complexifié encore le problème. Du côté de ceux qui lèguent comme du côté de ceux qui reçoivent, les enjeux sont forts. Comment éviter que les enfants se disputent ? Comment prendre du recul vis-à-vis de ses frères et soeurs ? Que cachent les revendications des uns et des autres ? Dans lhéritage, quelle que soit limportance de la succession, il est question dargent, mais aussi beaucoup damour, de haine ou de jalousie , consciente ou inconsciente ! Comprendre ce qui est en jeu est un premier pas pour déminer un contexte très vite explosif

L'historien, spécialiste de la Première Guerre mondiale, étudie l'impact de ce conflit sur l'histoire de sa famille, sur trois générations.

Ce livre est issu de trois conférences (complètement retravaillées) données par le psychanalyste début 2012 au Collège des Bernardins l'important établissement culturel de l'Eglise à Paris. Que ce soit dans la relation maître-élève, dans la relation parents-enfants, ou dans les religions quelles quelles soient, nous sommes tous habités par le désir de faire passer un savoir, des valeurs, une tradition Or, dans ce domaine, l'essentiel nous échappe, comme le montre brillamment Jean-Pierre Winter en prenant les exemples de l'apprentissage de la lecture (où le miracle du signe faisant sens échappe en fait au pédagogue), des héritages familiaux (on échoue souvent à transmettre nos valeurs, et on transmet souvent sans le vouloir les angoisses héritées de nos ancêtres), et des religions (où la transmission de l'essentiel passe aussi par des voies insoupçonnées). Une seule solution pour répondre à ces paradoxes : réinventer sans cesse ce que charrie la mémoire individuelle et collective, et dire à nos enfants qu'ils peuvent et doivent être des re-créateurs.

En montrant que la plupart des personnes se contentent d'une relation douloureuse, tendue, superficielle ou encore rituelle avec leurs parents, l'auteure, psychothérapeute, propose au lecteur une rencontre authentique avec ses parents. Mais une réconciliation ne peut faire l'impasse de l'expression des souffrances : les blessures doivent être reconnues et la colère dite pour réparer les liens. ©Electre 2019

La psychanalyse transgénérationnelle fait le pont entre la psychanalyse et la psychogénéalogie. Elle tente de comprendre comment les ancêtres ont vécu des traumatismes, des secrets et des non-dits, et en quoi leurs descendants en sont tributaires dans leur propre inconscient.

Aujourd'hui la mentalité des grands-parents a évolué, ils sont en général plus jeunes, plus dynamiques et parfois encore actifs au travail. Quelques conseils et réponses que peuvent chercher certains nouveaux grands-parents (comme la position a adopter en cas de crise ou encore dans une famille recomposée) sont accompagnés par de nombreux témoignages.

Comme pour retenir le temps qui passe, Eva Bettan a voulu garder «  le goût de sa mère  ».Recueillir ses recettes est devenu très vite un beau prétexte pour la faire parler de sa vie.Puis elle est allée vers ceux, connus ou inconnus, dont elle devinait qu'ils étaient aussi des «  fils et des filles de leur mère  ».Caroline, Daniel, Farideh, Roberta, Jean, Pedro, mais aussi Amin Maalouf , Jamel Debbouze, François Morel, Dominique Blanc, Sami Bouajila, Noémie Lvovsky, Michel Leclerc, Jean-Jacques Zilbermann, Claude Lelouch, Cristian Mungiu, Karine Tuil, Nathalie Léger, David Lopez, Valérie Zenatti, Lydie Salvayre, , Akram Khan, Stéphanie Le Quellec, François-Régis Gaudry, Laure Adler, Ivan Levaï, Edgar Morin…  À l'invitation d'Eva Bettan, tous se sont plongés dans leurs souvenirs et certains dans les vieux cahiers de recettes transmis. Ils lui ont livré l'enfance, la tendresse maternelle, le bonheur des rites familiaux, mais aussi parfois des pays que l'on a quitté, des vies bousculées. Et parce que souvent revenait, avec une sorte de stupéfaction, la phrase « Je n'ai pas gardé les recettes de ma mère ! », Eva Bettan a complété leurs récits par une recette retrouvée ou réinventée.  Ce livre aura aussi une déclinaison radio cet été dans les matinales du week-end de France Inter.

Près d'un siècle après le génocide d'un million cinq cent mille Arméniens, cet essai aborde la mémoire génocidaire chez les Arméniens et les Turcs.