En quatre répliques, de réminiscence de Joyce en clin d'oeil à Truffaut, trois souvenirs, et plus encore d'énigmes.

Dans "Trois souvenirs de ma jeunesse", prequel de "Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle), Arnaud Desplechin revient aux origines de son double de fiction, Paul Dédalus. Rencontre avec les trois acteurs qui l'interprètent à différents âges de la vie.

Titres recensés : "Trois souvenirs de ma jeunesse" d'Arnaud Desplechin ; "Taxi Téhéran" de Jafar Panahi ; "Caprice" d'Emmanuel Mouret ; "Jauja" de Lisandro Alonso ; "Everything Will Be Fine" de Wim Wenders ; "Un pigeon sur sa branche philosophait sur l'existence" de Roy Andersson ; "Un jeune poète" de Damien Manivel ; "Examen d'Etat" de Dieudo Hamadi.

"Trois souvenirs de ma jeunesse" ou les retrouvailles d'Arnaud Desplechin avec le personnage de Paul Dédalus. Histoire d'une jeunesse au pluriel qu'on retrouvera à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes cette année.

Arnaud Desplechin revient : dans "Trois souvenirs de ma jeunesse", il filme les jeunes années de Paul Dédalus, le héros de "Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle)". Rencontre.

Le dernier Desplechin, "Trois souvenirs de ma jeunesse", s'ouvre et se ferme avec Mathieu Amalric. L'occasion de revenir avec lui sur ce prequel de "Comment je me suis disputé...".

Cet habitué du festival de Cannes présente cette année à la Quinzaine des réalisateurs "Trois souvenirs de ma jeunesse". il y retrouve son complice de toujours Mathieu Almaric, l'un des figures majeures d'un univers où cohabitent Emmanuelle Devos, August Strindberg et James Joyce.

Suivant le modèle établi par l'un de ses maîtres, François Truffaut, Arnaud Desplechin reprend, dans "Trois Souvenirs de ma jeunesse", le personnage de l'un de ses premiers films pour lui faire vivre de nouvelles aventures, passées et présentes. Paul Dédalus, exfiltré de "Comment je me suis disputé ... (ma vie sexuelle)", n'est ni tout à fait le même ni tout à fait un autre. Enrichi au contact de personnages et de lieux en provenance de "Rois et Reine" ou "Un conte de Noël", l'alter ego du cinéaste offre à ce dernier la matière d'un film à tiroirs mélancolique et enjoué, tragique et solaire.

Sorti le 20 mai 2015 et présenté à la Quinzaine des réalisateurs, "Trois souvenirs de ma jeunesse" nous propose des retrouvailles avec Paul Dédalus, héros récurrent d'Arnaud Desplechin (qui reconnaît dans un entretien avec le magazine "Trois couleurs" avoir inclus ses propres films dans le corpus de son scénario).

Critique de "Trois souvenirs de ma jeunesse" d'Arnaud Desplechin.

Entre aujourd'hui et hier, Desplechin réactive son double et signe une merveille.