"Venez voir": le titre du nouveau film de Jonas Trueba renvoie d'abord à une banale injonction sociale (plus perceptible encore dans sa version espagnole, que l'on pourrait traduire par «il faut que vous veniez la voir », celle d'un couple conviant deux de leurs amis à visiter leur nouvelle demeure, située à moins d'une heure de Madrid.

Fêter 70 ans de "Cahiers" en se replongeant dans des films que la revue a su comprendre et aimer, ce n'est pas seulement regarder en arrière, mais continuer à dire ce qui les maintient vifs, tranchants. Indissociablement, l'hommage de la longévité à la jeunesse et au présent passe par une très bonne nouvelle: même en temps d'activité zéro de l'exploitation en salles, les films continuent à être imaginés, écrits, préparés, tournés, montés et mixés.

Il existe en gros deux voies dans le documentaire traitant de l'adolescence.

Transparence de l'écran divisé : Ale (Itsaso Arana) et Alex (Vito Sanz), qui forment un couple de longue date aux prénoms jumeaux, accomplissent leur routine matinale respective, café, gym, emails, dans le duplex qu'ils partagent depuis des années, mais la mise en scène vend la mèche de leur séparation imminente. Sommaire. Reprise party, la critique du film. Mise en crise, entretien avec Jonas Trueba et Itsaso Arana.