Le vendredi 11 mars 2011 à 14h45 heure locale, le Japon a connu le plus fort séisme de son histoire. Environ deux heures plus tard, un puissant tsunami a ravagé la côte est de l'archipel, endommageant une centrale nucléaire devenue incontrôlable... Que s'est-il passé ? Quelles sont les conséquences ? ″Le Monde des ados″ t'explique tout.

Un mégaséisme, un tsunami, une catastrophe nucléaire. Le destin s'acharne sur les Japonais, qui restent stoïques.

Le plus grave séisme que le pays ait connu n'a pas seulement déclenché un tsunami dévastateur qui a noyé le nord-est de l'archipel et provoqué des milliers de morts. Il a aussi réveillé le spectre du nucléaire dans une nation hantée par Hiroshima et Nagasaki.

Un séisme d'une incroyable violence, un tsunami dévastateur puis la menace d'une catastrophe nucléaire... Le Japon est au bord du gouffre. Mais la résistance et la dignité de la population forcent l'admiration.

Affecté à la centrale nucléaire, ce héros ordinaire a vécu la catastrophe de mars 2011 et les mois dramatiques qui ont suivi. Deux ans après, il reste meurtri. Et en colère.

Alors que les Japonais n'ont pas encore fini de compter leurs morts après le terrible séisme du 11 mars 2011, la presse ouvre ses colonnes à l'écrivain Ryu Murakami et au philosophe Tatsuru Uchida. Chacun apporte son expérience et son regard sur la gestion de la catastrophe par le gouvernement japonais. Même si leurs approches divergent, les deux hommes mettent en avant l'importance de la solidarité pour redresser le pays.

Après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, la reconstruction du Japon sera longue, compte tenu de l'ampleur du désastre et des complications liées à la pollution nucléaire. L'éloge du sang-froid dans l'épreuve flatte l'ego des Japonais mais elle tend à occulter les vrais débats, au moment où la société japonaise traverse une crise profonde d'ordre social, moral et spirituel.

Le raz de marée qui a frappé le Japon le 11 mars 2011 a étonné tout le monde, sauf les spécialistes de l'Antiquité japonaise, qui connaissaient le passé mouvementé de cette zone.

Des couches de sable sous la plaine de Sendai, au Japon, et dans d'autres régions renferment les traces d'anciens tsunamis dévastateurs. Mieux les connaître permettra de prévoir l'ampleur de futures catastrophes, et de s'en prémunir.

Le monde entier a suivi sidéré l'accident en direct. Un enchaînement de catastrophes inédit... et surtout imprévu. Aujourd'hui, le site est stabilisé mais il reste encore beaucoup à faire. D'autant que des zones d'ombre subsistent. Qui remettent en question le nucléaire ? Premier bilan.