Incroyable ! A Paris, deux théâtres et un musée s'associent pour une expérience artistique qui catapulte le visiteur en URSS.

Reality-show totalitaire et expérience immersive. DAU est présenté en première mondiale à Paris. Pendant trois ans, le réalisateur Ilya Khrzhanovsky a reconstitué le quotidien d'un laboratoire soviétique. Un projet démesuré qui soulève des interrogations et des réserves.

Les derniers juifs persécutés et assassinés en Europe ne furent pas victimes de la Shoah et du nazisme. Peu de temps après la guerre, Staline ordonna des purges antisémites en URSS, et dans les démocraties populaires. Il ne disait pas "juif", mais "sioniste". Accusant ses propres médecins d'appartenir à un vaste complot sioniste, le "petit père des peuples" se condamna à mourir sans soins.

L’entrée des troupes soviétiques en Afghanistan, en décembre 1979, suscita beaucoup d’émotion, en paraissant ratifier l’existence d’une évolution du régime vers une stratégie de conquête. En réalité, ce fut le commencement de la fin pour un système à bout de souffle, montre Hélène Carrère d’Encausse, en démontant les motifs de cette erreur générale d’appréciation.

Auteur d’un formidable exploit, le mineur Alexeï Stakhanov, qui a laissé son nom au stakhanovisme, a connu l’ascension d’une véritable star, avant la déchéance.

"Justiciers" met en scène une avocate soviétique qui défend des dissidents. Certes bancale, cette série russe a le mérite de rappeler, fait rare, que certains en URSS ont eu le courage de s’opposer au conformisme ambiant.

Inventeur d’appareils révolutionnaires pour le compte de l’URSS, l’Italien Roberto Bartini (1897-1974) a connu une vie palpitante, faite de guerres, d’engagement politique et de projets visionnaires. Une trajectoire complètement folle, sans cesse à la frontière entre légende et réalité.

Leonid Youzefovitch avec "La route d’hiver, Iakoutie, 1922-1923", signe un très grand livre sur la guerre civile russe en Sibérie. De l’intérieur, à travers les psychés d’un général blanc et d’un commandant rouge.

Chaque mois, Alain Lompech passe au tamis ses goûts et ses dégoûts. sans pose, sans concessions et sans idées reçues.