Tension palpable, incidents fréquents : depuis quelques semaines, le Premier ministre semble au bord de la crise de nerfs. La faute à l'angoisse des attentats ? A l'interminable débat sur la déchéance de nationalité ? Aux audaces d'Emmanuel Macron ? Au remaniement ? A moins qu'à l'épreuve du pouvoir ce politique calculateur ne soit en train de péter les plombs... Sommaire. Le coup de sang permanent. Audrey Azoulay reine du casting. Laurent Fabius, moi et le monde. Jean-Michel Baylet face à sa caricature.

Le Premier ministre a écrit la préface d'un ouvrage qui s'interroge sur la passivité du gouvernement du Front populaire face à la guerre d'Espagne. Un texte engagé - dont L'Express publie des extraits en avant-première - et qui n'est pas sans résonances avec le débat d'aujourd'hui sur la Syrie.

A la tête de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme, ce préfet mène des combats sur un mode polémique, au nom d'une laïcité intransigeante. Avec le soutien appuyé du Premier ministre.

Islam, République, identité, chômage, primaire... Sur tous ces sujets, Manuel Valls a répondu à L'Express de façon approfondie. Presque un bilan collectif, pas encore un projet personnel...

Ibrahima Diawadoh N'Jim joue auprès du Premier ministre, qui s'apprête à se rendre au Sénégal, un rôle officieux de conseiller Afrique. Solide, leur amitié.

Ces deux-là partagent le même logiciel économique, mais l'un est libertaire quand l'autre est sécuritaire. Avant même de savoir si le second remportera ou non la primaire, la bataille entre eux a déjà commencé.

C'est du jamais vu sous la Ve République : un chef de l'Etat défié par son Premier ministre, qui ne lui reconnaît pas la légitimité pour se présenter à la présidentielle. Au-delà de ce duel, c'est toute la gauche qui se déchire.

A quatre mois de l'élection présidentielle, la gauche fait pâle figure, usée par un quinquennat impopulaire et fracturée en courants irréconciliables. Faut-il y voir l'annonce d'un effondrement, ou d'une future recomposition ? Sommaire. Guerre des gauches et guerre d'ego. La Rochelle : la gauche en rade. Extrait du dernier livre de Jean-Pierre Le Goff. Les analyses de Jacques Julliard et de Michel Onfray.

Elections au Gabon et en RD Congo, intervention au Mali, terrorisme en Libye, relations avec l'Algérie et le Maroc, passé colonial et Françafrique, immigration, islam et burkini... Avant sa tournée ouest-africaine - il sera au Sénégal dès le 22 septembre 2016 -, le Premier ministre français met les choses au clair.

On pourra tout dire, sauf qu'il n'a pas de convictions. Tout écrire, sauf qu'il n'a pas de suite dans les idées.

Pour les sondages, c'est entendu. Le label "Macron le réformateur" garde toute son aura, alors que celui de "Valls" s'effondre dans le sillage des reculades présidentielles. Eh bien non, Matignon n'a pas encore perdu la bataille. Certes, le buzz autour de la loi Macron a été porteur pour le ministre de l'Economie, mais à l'aune des résultats, c'est plutôt la peau de chagrin. A l'inverse la loi Valls sur le Travail, même amputée d'une partie de ses mesures, est le reflet d'un vrai projet de société.

Surmontant la déception d'être arrivé second, l'ex-Premier ministre a, dès le soir des résultats, attaqué frontalement son adversaire. Mais, pour bon nombre de ses partisans présents au QG, le coeur n'y est déjà plus.