En 2070, la France comptera 76,5 millions de personnes, soit 10,7 millions de plus qu'en 2013, dont la quasi-totalité (10,4 millions) aura plus de 65 ans.

En ce début de XXIe siècle, nous n'avons jamais été aussi bien informés sur le devenir de la population mondiale... Et nous n'avons jamais eu autant de raisons de sombrer dans le pessimisme : vieillissement généralisé de la population mondiale - à l'exception d'une Afrique noire prise entre le marteau du sida et l'enclume de l'explosion démographique -, masculinisation à outrance de la plupart des pays d'Asie... A quoi sert la démographie ?

Une population qui décroît et qui vieillit plus vite que partout ailleurs, c'est un formidable défi qui pèse sur l'Archipel, tout juste sorti de quinze ans de crise.

Le Vieux Continent n'a jamais si bien porté son nom. Face à ce danger pour l'économie reste la solution d'une immigration choisie.

L'espérance de vie est passées de 25 ans en 1740 à 80 ans en 2006. Cette bonne nouvelle a un revers. Si certaines sociétés asiatiques ont de tout temps inclus le vieillissement dans leur modèle, l'Occident peine à s'adapter à cette révolution démographique, coincé entre peur de vieillir et difficultés budgétaires.

Très répandue est l'idée que "la transition démographique" se traduit pas le passage d'une situation d'équilibre démographique marquée par une forte fécondité et une mortalité précoce à une autre situation d'équilibre cette fois marquée pas une faible fécondité et une mortalité tardive...

Le 26 février 2001, l'Association Futuribles Internationale organisait une conférence-débat avec Robert Rochefort, directeur du Crédoc, à propos de son livre "Vive le papy-boom ! ".

Les projections démographiques annoncent assez précisément notre avenir. Pourtant, la perspective du grand âge reste peu discutée tant elle est associée à l'image de la dépendance ou aux débats sur les coûts de prise en charge. C'est en réalité un nouveau monde de relations familiales et de relations de soin qui doivent s'inventer