A quoi ressembleront les villes de demain ? Telle est la question qu'aborde l'exposition "Mutations urbaines", à la cité des sciences et de l'industrie. Prenant l'exemple de Paris, de Detroit ou de Medellin, Bruno Maquart, son président, souligne l'impact grandissant des initiatives locales et citoyennes sur la physionomie des cités.

Après l'accueil en grande pompe des JO en 1992, Barcelone s'est rêvée en capitale méditerranéenne de la fête et du soleil. Vingt-cinq ans plus tard, le rêve a tourné au cauchemar. Privés de nombreux logements reconvertis dans la location saisonnière, frappés par la flambée des prix, excédés par le tourisme de beuverie... les Barcelonais disent basta. Un ras-le-bol qui a poussé la municipalité à prendre des mesures chocs.

Edouard et sa compagne ont choisi bruxelles pour y vivre avec leur petite fille. Installés depuis peu en pleine ville, au dernier étage d'un immeuble situé sur une grande artère, ils ont créé un nid douillet et lumineux. Et relèvent bien plus d'avantages que d'inconvénients au fait d'habiter au coeur de la capitale.

Depuis la fin du XVe siècle, l'urbanisation connait une très forte expansion, le phénomène étant encore accéléré avec la mondialisation. Le lent déclin, au XVIIIe siècle, de cités commerciales historiques, comme Venise, ainsi que l'émergence de « villes-monde », comme Shanghai ou Hong-Kong, exacerbent dès cette époque la concurrence entre les villes. L'urbanisation bouleverse également au sein d'un pays les équilibres entre ces grandes cités et le reste du territoire et crée de nombreux clivages entre les principales aires métropolitaines.