La ville figure parmi les thèmes littéraires les plus riches, dans la poésie et, plus encore dans le roman. Chaque siècle à "sa" ville et l'écriture de la ville donne lieu à des procédés spécifiques : ainsi les "tableaux de Paris" dans la littérature française ou la figure du flâneur, de Baudelaire à Queneau... Ce numéro est l'occasion d'une collaboration entre chercheurs appartenant au domaine de la critique littéraire et spécialiste de sciences sociales ou de recherche architecturale. Il montre la complexité des relations entre l'écriture littéraire et le travail des sciences humaines

Jean-Pierre Le Dantec est un écrivain français né le 14 mars 1943 à Plufur (Côtes d'Armor), directeur de l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette jusqu'en 2006, avant d'être remplacé par Bertrand Lemoine. Ingénieur de l'École centrale de Paris (1966), et ancien dirigeant maoïste de la la Gauche prolétarienne dans les années 1970, il est devenu par la suite professeur d'architecture, historien, éditeur et écrivain. En 1970, il est mis en cause en tant que directeur de publication du journal La Cause du Peuple. Le 27 mai, la GP organise une émeute à l'occasion du son procès (condamné à un an de prison). Il intervient en 1973 lors du colloque Bretagne et autogestion. in Wilipédia, 2008-07-08

4ème de couv. : "Conçu comme une synthèse originale, chaque volume de la collection "Thèmes et parcours littéraires" regroupe, dans une perspective essentiellement thématique une trentaine de textes majeurs sur l'un des problèmes qui ont de tout temps suscité la réflexion humaine. En grande partie axé sur la littérature moderne, y compris actuelle, faisant aussi leur place à quelques textes étrangers, ce choix invitera cependant les élèves, par la nature même de l'analyse thématique, à rechercher les antécédents littéraires d'une thème et à percevoir la continuité des grandes préoccupations humaines telle qu'elles s'expriment à la travers la littérature."

Cet essai, lecture de l'œuvre du « piéton de Paris » qui fut un des premiers à introduire la ville dans la littérature moderne, est un voyage à l'intérieur de ses poèmes. La ville qui définit aussi bien sa façon d'être que sa démarche poétique, c'est-à-dire son écriture, est à l'origine de sa parole, le théâtre de son drame et aussi l'être vivant auquel il s'affronte quotidiennement, l'ennemie, mais également, la complice. La ville-miroir, la ville-prison, la ville-femme ont abouti à la création de la ville-poème : à travers elle Jean-Claude Walter a tenté de cerner le secret de la parole du poète.

A Goethe, Stendhal, Balzac, Dostoïevski, allaient succéder Proust, Musil, Joyce, qui ressuscitèrent un genre, le roman, que le symbolisme, puis le surréalisme, crurent avoir définitivement enterré. Mais peut-on parler d'un roman du XXe siècle? J.-Y. Tadié a dirigé la nouvelle édition de A la recherche du temps perdu dans la Bibliothèque de la Pléiade.

De Villon à Boileau jusqu'à nos contemporains comme Yves Martin ou Jacques Réda, plus de cent poèmes disent et chantent la ville, ses mystères, ses enchantements et ses vertiges. (Livres hebdo : livres du mois, 3, 2000)

Giovanni Macchia. Écrivain, essayiste, critique, il a publié de nombreux ouvrages en particulier sur la littérature française. Parmi ceux-ci: Il paradiso della ragione (1982), Il mito di Parigi (1981), et Vita, avventure e morte di Don Giovanni (1978); en 1988, Giovanni Macchia a obtenu le prix Médicis essai pour son livre Paris en ruines.