Au menu de la deuxième tournée du président français : les deux Congos et le Niger. Objectif : corriger les effets du précédent voyage et clarifier une doctrine ambiguë

Tripoli (en principe), Dakar et Libreville : c'est la dernière version en date de la tournée de Nicolas Sarkozy sur le continent. Un programme sans surprise, dominé par l'étape lybienne.

Quatre ans après son élection, le pape a choisi le Cameroun et l'Angola pour son premier voyage sur le continent, du 17 au 23 mars 2009. Mais il aura bien du mal à faire oublier son prédécesseur, Jean-Paul II, auprès des fidèles. Qui, non sans raison, s'estiment laissés-pour-compte par le Vatican

Le président français effectuera le mois prochain une visite éclair sur le continent. Il fera successivement étape à Kinshasa, Brazzaville et Niamey. Trois pays visités en trente-six heures !

A l'occasion de sa visite au Gabon et au Rwanda, les 24 et 25 février, le chef de l'Etat français entendait tourner la page. Il y est indiscutablement parvenu dans le second pays. Nettement moins dans le premier.

Dans un entretien à bâtons rompus avec ″J.A″., quelques heures avant de s'envoler pour sa première tournée sur le continent, le président français évoquait l'Afrique subsaharienne, qu'il s'apprêtait à découvrir, et le Maghreb, dont il est plus familier. Confidences d'un homme curieux et attentif.

Pour son premier déplacement en Afrique, le président de la République a soigné le service après-vente tout en vantant la nouvelle politique de la France sur place.

L'Afrique, le pape la connaît mal, mais il s'est efforcé de rattraper son retard avant d'y poser le pied pour la première fois, le 25 novembre 2015. L'occasion de dissiper les malentendus qui l'ont parfois opposé à un clergé qui, sur le continent, est réputé conservateur.

Censé développer les liens commerciaux entre l'Hexagone et le continent lors de sa tournée africaine, le président a surtout agi en chef des armées. Et a officiellement lancé l'opération Barkhane.