Deux adaptations d'Oscar Wilde, qui prouvent que la grande comédie n'est pas toujours survoltée.

A Paris, un parcours témoigne de la moernité du sulfureux écrivain britannique

Vous avez dans votre bibliothèque "Le Portrait de Dorian Gray", le chef-d'oeuvre d'Oscar Wilde ? Jetez-le, c'est un faux ! Plus exactement une édition censurée, rabotée, caviardée par un directeur de revue peu scrupuleux. La véritable version de ce classique paraîtra chez Grasset à la rentrée. Entretien exclusif avec son traducteur, Anatole Tomczak, et extraits inédits.

A Paris, une exposition rend hommage à la vie et aux écrits d'Oscar Wilde, impertinent fantasque et dandy magnifique de la scène artistique et mondaine de la fin du XIXe siècle.

Dans les expositions qu'ils s'apprêtent à consacrer à Baudelaire et à Oscar Wilde, le Petit Palais et le Musée de la vie romantique, à Paris, n'écartent pas les portraits des deux écrivains qui, loin d'avoir haï la photographie, s'en sont servi.

"Le Portralt de Dorian Gray" d'Oscar Wilde non censuré est réédité dans la prestigieuse collection "Les Cahiers rouges". Simon Liberati nous offre une lecture de cette version, et de l'antérieure.

Et si la sculpture de soi avait un rapport avec le socialisme ? Un Karl Marx (1818/1883) inconnu éclairé par le dandysme d'Oscar Wilde (1854/1900).

En devenant auteur dramatique, l'ancien garde des Sceaux poursuit son combat contre l'injustice. Son client ? L'écrivain irlandais, condamné pour homosexualité.

L'énorme biographie que lui consacre Richard Ellmann rend justice à un écrivain qui, à la suite de son bannissement pour homosexualité, n'a jamais trouvé un Zola pour sa défense. Ses lettres désormais réunies témoignent du lâche abandon à quoi l'ont condamné ceux-là mêmes qui l'avaient fêté.

L'auteur du "Portrait de Dorian Gray" cultivait l'art du paradoxe. Ecrivain du trompe-l'oeil, il a passé sa vie entre l'aveu de ses "crimes" revendiqués et la recherche du châtiment.