Au lendemain de la retentissante victoire du PVV de Geert Wilders aux législatives néerlandaises, l'Union européenne craint de voir un europhobe devenir Premier ministre. Wilders souhaite organiser un référendum contraignant sur le Nexit, la sortie des Pays-Bas de l'UE. Un comble pour ce pays présenté comme le bon élève des 27.

Après les États-Unis, le Brésil, l’Italie, ce sont l’Argentine et les Pays-Bas qui viennent de se doter – par les urnes – de dirigeants d’extrême droite. Si leur promesse sociale, construite sur la haine et la peur de l’immigré, est un leurre, ils prospèrent également sur un autre mensonge : celui du ruissellement libéral. Un processus dans lequel la France macronienne est d’ores et déjà engagée. Sommaire. La fièvre populiste. Un as des réseaux sociaux à la tête de l’Argentine. Wilders dopé par les médias. « Le lien entre la jeunesse et la gauche n’a plus rien de naturel ».

Le leader d’extrême droite ne prendra pas la tête du futur gouvernement, mais son parti reste la première force politique néerlandaise. En février, ce journal belge avait sillonné le pays pour comprendre son triomphe surprise au scrutin de novembre dernier.