Salué par Styron, Updike ou Carver, ce grand écrivain, tué par l'oubli, l'alcool et la misère, sort du purgatoire.

Il a influencé Raymond Carver, fasciné Richard Ford. Pourtant personne ne lit plus Richard Yates. En 2007, Sam Mendes a adapté son premier roman avec ″Noces rebelles″. Son deuxième chef-d'oeuvre sort enfin en France.

Le dernier livre de Richard Yates (1926-1992) est un roman subtil, comme une épure. Il y déploie les mêmes enjeux toujours redits, les mêmes obsessions, le même désarroi. Une réflexion triste et forte sur ce que les êtres ne font pas d'eux-mêmes et leurs désespérants fourvoiements.

Sept nouvelles, datant de la fin des années soixante-dix, qui entre-tissent tous les thèmes récurrents de l'oeuvre de Richard Yates (1926-1992) avec sa propre histoire, réfléchissant sans fin la nature de son travail et ses angoisses fondatrices.

Paru en 1969, le troisième livre de Richard Yates assume clairement une dimension autobiographique, tout en étendant les thèmes qu'il aborde à une société tout entière tournée vers le désir et vers l'image.