Depuis 2015, la capitale du Yémen, tenue par les rebelles, vit sous l’emprise de la terreur. Face au risque, ce journaliste témoigne sous pseudonyme, sur un site indépendant, de la façon dont les nouveaux maîtres de la ville ont accaparé les richesses et censuré toute forme d’expression politique.

La guerre civile a fait voler en éclats le système de santé du pays, laissant la population démunie face à la violence et aux maladies.

D'après l'ONU, le Yémen connaît aujourd'hui "la pire crise humanitaire au monde". Or elle ne date pas d'hier ... Ce silence radio pourrait s'expliquer par le concept de "déréalisation" forgé par Judith Butler, qui en vient à interroger qui sont les "bons" morts, et donc quelle est la bonne guerre.

Au coeur des combats entre les forces du président Abd Rabbu Mansour Hadi (depuis 2012) et celles des Houthis, au pouvoir à Sanaa depuis 20141 le gouvernorat de Marib, dans le centre du Yémen, a été l'objet d'une offensive de ces derniers durant toute l'année 2020 et depuis février 2021. Ses ressources en hydrocarbures en font une région stratégique.

Le Yémen est entré dans sa septième année de guerre civile entre les houthistes et le pouvoir en place. Une grande partie du nord du pays est désormais envahie par les rebelles, et le régime autoritaire qu'ils ont installé dans les régions qu'ils administrent a fait disparaître des milliers de civils innocents. Une association de mères et de soeurs lutte sans relâche pour les retrouver. Par

Une grande ile sur les routes maritimes millénaires entre Arabie, Afrique et Inde. Socotra, ou l'ensorcellement brut d'un isolement immense, devenu ces toutes dernières décennies une destination, ouverte au voyageur, précieuse et rare.

Les négociations directes entre le gouvernement yéménite soutenu par la coalition internationale et les rebelles houthistes dessinent des perspectives pour le règlement d’un conflit qui entrera bientôt dans sa cinquième année. Mais ce dialogue ne réussira qu’avec la participation officielle d’autres acteurs locaux, ainsi qu’avec celle des puissances régionales, dont l’Iran et l’Arabie saoudite.