Fait revivre l'art du ballet, à son apogée en France sous Louis XIV, par l'analyse de sources originales manuscrites, imprimées et iconographiques. Examine cet art en le situant dans le contexte des représentations et en évoquant les incidences politiques, les livrets, la musique et les artisans. Analyse sa thématique et ses composantes et montre comment il reflétait les aspirations de son temps.

A l'occasion du tricentenaire de la mort de Vauban en 2007, cet ouvrage présente 14 sites français illustrant toutes les facettes de son art en matière d'architecture militaire, sélectionnés pour être proposés à l'inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco : la citadelle d'Arras, le château de Bazoches, les tours observatoires de Saint-Vaast-la-Hougue et Tatihou, etc.

Eclairage sur le classicisme, à partir des livrets de Philippe Quinault qui écrivit pour Lully des opéras appréciés par ses contemporains. Cet essai étudie pour chacun des onze livrets ses éléments littéraires traditionnels (sources, intrigue, personnages, structure) puis les aspects émergents propres à ce nouveau théâtre musical (vraisemblance, stylisation, divertissements).

250 objets d'art illustrant l'empire maritime du Portugal aux XVIe et XVIIe siècles : mappemondes florentines, instruments scientifiques, statuettes d'Afrique et du Brésil, nacres d'Inde et de Chine, etc.

4ème de couv. : "Le Gazetier cuirassé ; Le Diable dans un bénitier ; La Police de Paris dévoilée ; La Vie secrète de Pierre Manuel : quatre libelles parmi des centaines d'autres, pornographiques, délateurs, politiques. Leur accumulation fait corpus, tisse un récit si riche en intrigues et en anecdotes où les vies privées deviennent des affaires publiques qu'il semble que son invraisemblance ne peut être véridique. Mais les archives de la police et des services diplomatiques le confirment en tout point. Surtout, ce corpus est une mine concernant le statut de l'écrivain, le marché du livre, le journalisme, l'opinion publique et l'idéologie dans la France du XVIIIe siècle... La calomnie dans la France du XVIIIe siècle est un courant littéraire et un genre politique qui, après avoir sapé l'autorité de la monarchie absolue, s'intégra à la culture politique républicaine pour atteindre son point extrême sous Robespierre. L'évolution des contenus conforta la permanence de la forme.

Histoire des galères au XVIIe siècle en France. Présente les spécificités des galères et de leur construction, le transfert des galériens juqu'aux ports, la vie quotidienne de la chiourme, les punitions, l'alimentation des détenus, le rôle des galères dans la stratégie maritime du roi, etc.

Poussin, Watteau, Chardin, David... Ces grands noms de la peinture française des XVIIe et XVIIIe siècles ici réunis ont un point commun : leurs tableaux, rassemblés dans l'exposition présentée au Grand Palais - qui rejoindra ensuite Munich puis Bonn -, proviennent tous de collections publiques allemandes. On savait ces collections riches en peintures italiennes et nordiques. On découvre aujourd'hui qu'elles recèlent non seulement de nombreux chefs-d'œuvre de peintres français, mais aussi des tableaux d'une telle variété qu'ils permettent d'embrasser d'un seul regard ce que fut la peinture française de cette période. C'est ce que s'attache à démontrer avec bonheur Pierre Rosenberg, assisté par David Mandrella : ils ont choisi près de deux cents œuvres et se sont entourés d'éminents spécialistes pour redessiner ce merveilleux paysage pictural. Outre les peintres déjà cités on y retrouvera La Tour, Claude Lorrain, Boucher, Fragonard... Mais l'un des points forts de cette présentation est aussi de rendre hommage à des artistes moins connus ou oubliés, dont la découverte ou la réhabilitation seront pour bien des lecteurs passionnantes et séduisantes : c'est une vision rafraîchie de la peinture française de ces deux siècles qui nous est ici offerte. On retrouvera enfin dans cet ouvrage, en contrepoint, l'évocation de l'Allemagne d'alors, dans sa complexité géographique, politique, religieuse, et du rayonnement qu'y exerça l'art français durant cette époque si inventive.

Critique de la propagande de Mazarin qui détourna l'art de la célébration : les vertus cardinales voient la prudence privilégiée par thomistes et machiavéliens ; le blason, annonce l'Académie des inscriptions et orne les textes encomiastiques des auteurs les plus humbles jusqu'à Corneille, Racine ou La Fontaine ; enfin, Rome permet d'illustrer une tradition littéraire, païenne ou chrétienne.

C.-F. Ménestrier (1631-1705) fut l'un des représentants de la culture baroque, à son apogée dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Jésuite, historien et érudit, il fut le théoricien et le metteur en scène de toutes les formes de spectacle de son temps. Etudes sur ses différents champs d'intervention : l'iconographie, les entrées solennelles et les spectacles, les médailles.

Histoire de l'élaboration d'un cérémonial royal et d'une étiquette de cour en France aux XVIIe et XVIIIe siècles. Analyse les modes de mise en scène du pouvoir royal au quotidien et lors d'événements marquants, la représentation de la famille royale, le rôle des courtisans dans le cérémonial, etc.

Les chefs-d'oeuvre de la collection E. Jabach (A. Dürer, H. Holbein, P. P. Rubens, A. Van Dyck...) présentés au Musée du Louvre. La vente de ces oeuvres à Louis XIV inaugura la collection royale de tableaux et de dessins.