Qui se cache derrière cette expression fascinante mais banale qui, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, fut une source d'inspiration féconde chez les artistes ? C'est en s'appuyant sur des tableaux, des dessins et de nombreux textes de cette période que Mireille Dottin-Orsini a étudié l'étonnante ambivalence de leur regard sur la femme dite "fatale". De Gustave Moreau aux frères Goncourt en passant par Huysmans, Laforgue ou Villiers de l'Isle-Adam, on voit comment cette époque était obsédée par l'image de la femme et comment cette obsession n'était que la face visible d'une misogynie profonde dont les deux aspects étaient la vénération de la femme-objet, mais de toute façon dépourvue d'âme, ou l'abomination haineuse, véritable catalogue des poncifs de la misogynie.

Une dénonciation des mille travers, obsessions, prudences, outrecuidances, mufleries ordinaires auxquels nous cédons lorsque nous sommes hors de chez nous. Pour nous éviter de céder à cette manie, le tourisme, qui, périodiquement, fait de nous un ignorant qui va son chemin.

A l'occasion du centenaire de sa disparition, une biographie de S. Bernhardt (1844-1923), surnommée la Divine et pour qui J. Cocteau a inventé l'expression de monstre sacré. Grâce à des sources longtemps inaccessibles, l'auteure révèle des aspects peu connus de sa personnalité, la diversité de son talent et la force de ses engagements politiques et sociaux, notamment en faveur des femmes. ©Electre 2023

S'adressant principalement à ceux qui n'ont pas l'habitude de regarder la peinture moderne, A. H. Barr examine les différentes voies qu'elle a suivies.