L'édition de l'ouvrage Dans les secrets de la police est un formidable exemple de valorisation des archives. Rencontre avec Bruno Fuligni, qui en a assuré la direction scientifique.

Alors que l'économie reste marquée par une forte léthargie, les prestataires en archivage font mieux que résister. Externalisation oblige, ils tirent leur épingle du jeu et profitent d'un environnement juridique qui pousse les entreprises à confier leurs archives à des sociétés spécialisées.

Lancement en France, en 2013, par le Centre national des études spatiales (Cnes), d'un vaste projet d'optimisation de son fonds documentaires. La raison : l'accès aux documents était devenu difficile en raison de documents manquants, de doublons et d'une indexation défectueuse. L'opération s'est déroulée dans des conditions de sécurité particulièrement poussées alors que le Cnes attache une grande importance à la confidentialité de ses données.

Comment rendre possible en mutualisant ce qui ne l'est pas sans mutualiser. En organisant en commun des actions externalisées d'archivage, des structures de petite taille peuvent disposer d'une compétence forte pour remplir une fonction souvent délaissée. C'est ce qu'illustre l'expérience menée par la Mission interministérielle pour la gestion de l'archivage en Nord-Pas-de-Calais.

Prenant appui sur l'exemple de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC), bibliothèque (et musée) détentrice de fonds d'archives, cette contribution rebondit sur deux articles publiés récemment dans le "BBF" consacrés à la question du rapport entre archives et bibliothèques et de leurs différences de pratiques, mais aussi à ce qui les réunit aujourd'hui et les renvoie à la "solidarité de leurs missions".