L'auteur propose l'entretien qu'il a eu avec A. Malraux en novembre 1974 à propos de deux de ses ouvrages qui venaient d'être publiés, Lazare et L'irréel, et de ses thèses concernant Le musée imaginaire.

L'auteur entend attirer l'attention sur la permanence du pouvoir créateur humain, notamment à travers l'art contemporain. La beauté n'a pas disparu à qui sait la découvrir. Elle a une dimension morale et une dimension religieuse car elle fait signe vers plus grand, plus beau, plus vivant qu'elle.

Rainer Rochlitz (1946-2002) a été directeur de recherche au CNRS et directeur de séminaires à l'École des hautes études en sciences sociales et à l'Université européenne de philosophie. Philosophe, historien d'art et traducteur français spécialiste d'esthétique, il a beaucoup contribué à faire connaître les écrits du jeune Georg Lukács, de Walter Benjamin et de Jürgen Habermas dont il fut l'un des principaux traducteurs en France. Il a notamment publié aux éditions Gallimard : Le Désenchantement de l'art. La philosophie de Walter Benjamin, 1992 ; Subversion et subvention. Art contemporain et argumentation esthétique, 1994 ; L'Art au banc d'essai. Esthétique et critique, 1998, ainsi qu'une édition des essais de Walter Benjamin, Oeuvres, 3 tomes, 2000.

Etude de la sociologue sur les caractéristiques de la création, la réception et la diffusion de l'art contemporain, qui renforcent sa place à part au sein de l'art, et marquent le discours de ses détracteurs et de ses défenseurs.