L'art romain est connu pour avoir fourni un certain nombre de représentations à caractère sexuel très cru. De nombreuses hypothèses ont été émises pour les expliquer. Pourtant la plupart d'entre elles ne tiennent pas compte de l'importance des données morales, sociologiques et juridiques qui, tour à tour, les contredisent. Loin d'une production uniquement destinée à favoriser les ébats amoureux et à s'adonner sans complexe aux plaisirs de Vénus, d'autres interprétations sont à considérer pour comprendre ces oeuvres grivoises.

A la fin de la République romaine, les édifices publics ou privés se parent d'une riche palette de couleurs et d'imitations de matériaux décoratifs, résultant du choix de commanditaires mais appelant aussi à l'imaginaire

Chef-d'oeuvre de la statuaire romaine, l'Aphrodite ou la Nymphe de Sainte-Colombe, rejoint les salles permanentes du musée de Saint-Romain-en-Gal / Vienne, à quelques centaines de mètres des lieux qu'elle décorait, il y a près de deux mille ans.

L'image a toujours été primordiale dans le vaste Empire romain. Quel autre moyen pour signifier à ces infinités de peuples qui sont leurs maîtres ? Les Antonins, au IIe siècle, vont développer l'art du portrait impérial en temps de paix, durant ce siècle d'or unique, le seul qui ne connaîtra pas de guerres. Le musée de Bavay présente ces oeuvres puissantes, renfermant dans leurs traits toute la complexité et la force de Rome.