Vingt ans après... Le dimanche conserve son caractère immuable, tout en continuant de soulever des passions. Plus que jamais se pose la question : serait-il en passe de devenir un jour comme les autres Déjà en 1989, cet ouvrage en montrait les multiples facettes : celle, fondatrice, du repos dominical avec ses grand-messes, des tentatives de laïcisation avec ses nouvelles pratiques sociales, du brunch au gardiennage télévisuel, etc. Les enjeux que soulève cette journée particulière ne datent pas d'hier : il y a cent vingt ans, naissait la Ligue populaire pour le repos du dimanche. Aujourd'hui, il se retrouve de nouveau sous le feu des projecteurs. Et si cela suscite tant de remous, c'est que le dimanche, loin d'être une simple affaire de traditions, pose la question qui nous hante tous : celle du temps, de l'attente. Le dimanche garde tout de sa force et de sa langueur. Une madeleine qui pique.

Ce n'est pas seulement la mort qui est devenue un tabou dans notre société mais aussi la vieillesse. La fin de vie n'est plus intégrée socialement. Les vieux, les très vieux et les mourants sont confrontés à divers problèmes : l'isolement, les difficultés matérielles, la décrépitude physique et mentale, etc. C'est une attitude globale envers la vieillesse et la mort qui est à revoir.

Sous forme d'interview, cet ouvrage interroge les thèmes et les catégories multiples des sciences de l'information et de la communication, à partir de postures géographiques parallèles, pour essayer de situer la place de la communication dans la modernité sociale.

Cette publication rassemble des communications issues du colloque "Le sens du poil", qui s'est tenu en juin 2007 à la faculté de Lettres et sciences humaines Victor Segalen de Brest. A travers une approche transdisciplinaire, plusieurs thèmes sont déclinés : représentations littéraires et iconographiques, mythologies pileuses et capillaires, l'ablation des cheveux, place de la pilosité, etc.

A travers 18 portraits de collégiens et des entretiens avec des spécialistes du marketing, cet ouvrage esquisse le comportement de consommation des jeunes.

Cet essai propose une histoire du couple et du mariage, centrée sur l'Ancien Régime, à travers l'histoire des croyances et l'histoire des rapports Eglise-Etat. Il montre que le rôle de la cellule familiale, chargée de normaliser la société sur le plan moral par l'Etat, et investie d'une mission de reconquête religieuse par l'Eglise, va permettre petit à petit une émancipation de la femme.

A travers la catastrophe naturelle qui a touché La Nouvelle-Orléans en août 2005, l'auteur montre que la longue chaîne des pratiques bureaucratiques et politiques, due à la privatisation d'un certain nombre de service d'Etat, a entraîné un ralentissement dans la mise en place des secours, l'acheminement des médicaments et des transports pour déplacer la population rescapée.

Synthèse sur les apports de la sociologie à la compréhension des modes alimentaires modernes, et sur la sociologie de l'alimentation, marqueur des mutations sociales.

La culture est peu à peu devenue une marchandise... Le patrimoine devient une valeur étalon et l'homme devient, selon l'auteur, un homo touristicus.

Des contributions de chercheurs, universitaires, et voyageurs interrogent le tourisme démontrant de quelle façon celui-ci, ayant cédé au néolibéralisme, reproduit les inégalités qu'il déclare combattre en particulier dans les pays du Sud. Elles appellent à remettre en question le consensus touristique pour penser la transformation des sociétés et des modes de vie.