Au cinéma
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Bourget, Jean-Loup null
Bulletin : Positif 691 - septembre 2018
Nous avons l'intime conviction que tout film historique parle aussi, voire d'abord, de l'époque de sa réalisation. Aussi attendions-nous avec impatience le nouveau film de Pierre Schoeller, "Un peuple et son roi" : parce que nous avions aimé "L'Exercice de l'Etat", parce qu'il s'agit d'une superproduction d'une ambition et d'une ampleur inhabituelles dans le cinéma français, parce que le sujet, quoique historique, recoupe celui de l'ouvrage précédent.
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Numéros de page :
pp.92-102, 104-106, 108-109, 111-118
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Sidre, Oriane null
Bulletin : Positif 691 - septembre 2018
Entre faits réels et parts fictives, de l'arrivée de Marie-Antoinette à la Révolution, "Lady Oscar" s'attache à décrire l'histoire française du XVIII' siècle. Ce manga, né de la main de Riyoko Ikeda en 1972, conte les aventures d'Oscar François de Jarjayes. Femme élevée comme un homme, Oscar fait partie de la garde personnelle de la reine avant de devenir une des meneuses de la Révolution. Grand succès au Japon, "La Rose de Versailles" (Versailles no bara, titre original de l'oeuvre) est ensuite adapté en série animée.
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Geneix, Nicolas null
Bulletin : Positif 692 - octobre 2018
A intervalles plus ou moins espacés, la chambre d'écho du festival de Cannes permet l'éclosion, aussi soudaine qu'inattendue, de talents à la précocité spectaculaire. Le cru 2018 fut l'une de ces éditions charnières, avec la sélection de "Girl", saisissant premier long métrage d'un jeune cinéaste flamand, dont le nom s'échangea sur la Croisette dès les lumières rallumées pour être connu de tous les festivaliers le soir du palmarès : Lukas Dhont, 27 ans, lauréat de la Caméra d'or.
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Numéros de page :
pp.14-21
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Lemarié, Yannick null
Bulletin : Positif 692 - octobre 2018
Adepte (non exclusif) du plan-séquence, le cinéaste ukrainien Sergei Loznitsa commença par nous dérouter par ses fictions énigmatiques ("My Joy", 2010 ; "Dans la brume", 2012), avant de nous surprendre par ses documentaires minimalistes ("Maïdan", "Sobytie/The Event", "Austerlitz"). Après l'accueil mitigé du puissant mais inégal "Une femme douce" (2017), adaptation de Dostoïevski aux antipodes de celle de Bresson, Loznitsa nous livre avec "Donbass" une saisissante synthèse de son oeuvre et de sa réflexion sur l'histoire récente de son pays.
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Numéros de page :
pp.32-38
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Bulletin : Positif 692 - octobre 2018
Philippe Faucon a toujours su porter un regard proche de celui du documentariste sur les figures marginales ("Samia"), voire invisibles, ("Fatima", césar du meilleur film en 2016), avec une distance pertinente et modeste, comme ce fut le cas, récemment, avec "Une saison en France" de Mahamat-Saleh Haroun qui traitait aussi des effacés de la société contemporaine et de l'injustice sociale avec justesse.
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Numéros de page :
pp.40-41
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Bulletin : Positif 692 - octobre 2018
Avec "Les Ames mortes", Wang Bing renoue avec l'expérimentation de durées exceptionnelles, celles d'"A l'ouest des rails" (2003, 9 heures) et de "Crude Oil" (installation de 2008, 14 heures).
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Numéros de page :
pp.42-43
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Ruffel, Thierry null
Bulletin : Positif 692 - octobre 2018
Contrairement aux minorités visibles ou sexuelles dont la représentation dans les films suscite toujours des débats passionnés, la question de la représentation de la minorité souvent invisible que sont les aspies, personnes présentant des caractéristiques du syndrome d'Asperger, aujourd'hui classé comme trouble du spectre de l'autisme, suscite surtout des listes qui se focalisent sur les particularités des personnages.
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Elliott, Nicholas null
Bulletin : Cahiers du cinéma 749 - novembre 2018
Si le film de Claire Denis est si fort, si provocant, si repoussant par moments, c'est qu'en lançant ses personnages dans le vide, elle se donne les moyens d'évoluer dans un laboratoire. Sommaire. S'envoyer en l'air. Tabou, entretien avec Claire Denis.
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Numéros de page :
pp.32-36
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Bui, Camille null
Bulletin : Cahiers du cinéma 749 - novembre 2018
Avec ses images tournées dans le vif des attaques de l'armée israélienne à Gaza, en janvier 2009, Stefano Savona avait monté "Plomb durci". C'est au lendemain de la guerre qu'il avait rencontré les Samouni, une communauté de paysans qui venait de perdre vingt-neuf de ses membres, et dont "Samouni Road" fait le portrait. Sommaire. Reconstruire. Gaza archéologie, entretien avec Stefano Savona.
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Numéros de page :
pp.38-40
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Bulletin : Cahiers du cinéma 749 - novembre 2018
Quel mal étrange frappe les personnages de cinéma ? On les voit errer, hébétés, dans un Japon de fin du monde ("Invasion" de Kurosawa), dans les casinos de Las Vegas ("Twin Peaks", le retour) ou dans les villages fantômes du nord de la France ("Coincoin et les z'inhumains"). Partout les mêmes symptômes : ces êtres auxquels la conscience échappe et dont les corps se dédoublent, évoluent dans un cauchemar burlesque et violent. Ces films nous parlent du refus de l'altérité se transformant en cancer et de migrations impossibles dans un monde de plus en plus verrouillé.
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Numéros de page :
pp.42-44
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Chauvin, Sébastien null
Bulletin : Cahiers du cinéma 749 - novembre 2018
Deuxième long métrage de Virgil Vernier, "Sophia Antipolis" est le pendant à la fois solaire et triste de son magnifique "Mercuriales" et confirme, s'il en était besoin, le talent de son auteur. On y suit plusieurs personnages, au gré des rencontres de passage, se laissant tenter par une secte, un groupuscule d'autodéfense ou la chirurgie plastique, dans un territoire qui va de Cannes à Nice en passant par Antibes et la technopole qui donne son titre au film. Sommaire. L'anti-polis. "Montrer les nouvelles ruines de la civilisation", Entretien avec Virgil Vernier.
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Numéros de page :
pp.50-52
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Geneix, Nicolas null
Bulletin : Positif 693 - novembre 2018
"Transit Palace" (2000) parlait d'exil, "My Summer of Love" (2004) de passion amoureuse, "Ida" (2013) de la Pologne communiste et de musique... En 88 minutes sombres et éclatantes, "Cold War", prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes, réunit tous les thèmes qui hantent et enflamment l'oeuvre de Pawel Pawlikowski. Remarqué par "Positif" dès son premier film de fiction ("The Stringer", voir no 449-450, Cannes 1998), le cinéaste nous accorde ici un troisième entretien, à la fois intime et détaillé quant à ses méthodes d'écriture et de tournage iconoclastes.
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Numéros de page :
pp.6-8, 10-14