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Au cinéma

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Le travail a toujours eu sa place dans les films de Stéphane Brizé, même dans les oeuvres les plus intimistes de ses débuts, quand "Le Bleu des villes", "Je ne suis pas là pour être aimé", "Entre adultes" et "Mademoiselle Chambon" interrogeaient la solitude des rêves existentiels, les relations de couple et celles, tortueuses, entre enfants et parents tout au long de la vie. En assumant un intérêt grandissant pour les sujets de société, Quelques heures de printemps marquait un tournant.
Numéros de page :
pp.6-12

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Paul Vecchiali donne le même jour au public deux films dont les génériques sont presque identiques ; l'un et l'autre recourent à une organisation narrative ancienne, celle du Décaméron ou de l'Heptaméron, où des personnages, que le hasard rapproche, sont tenus de raconter, faute d'autre passe-temps. Mais cette fois, ils doivent parler de leur propre passé ; les fictions sont exclues, les mensonges ne le sont pas.
Numéros de page :
pp.40-41

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Depuis quinze ans de Nouvelle Vague, l'ironique et minutieuse attention roumaine portée à la durée, à l'espace et aux êtres qui s'y débattent ne s'était pas encore frottée aux affres du thriller. Par évidence stylistique : dans ce cinéma-là, presque jamais une note de musique pour saisir le spectateur, peu de personnages héroïques ou diaboliques, guère d'événements retentissants sinon l'étalement inlassable de la médiocrité humaine et de ses risibles convulsions.
Numéros de page :
pp.42-43

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Pourquoi suis-je ici devant vous ? Parce que je suis absolument fou de "Vanya on 42nd Street", sans réserve, et depuis sa sortie en salle. Pourquoi me voyez-vous si embarrassé ? Parce que je ne sais pas parler de ce film, ni décrire ma passion. Il m'a toujours semblé que la beauté de ce film n'appelait pas l'exégèse. Inutile de déplier un tel film : avec une grâce obvie, il s'offre aux regards. Et pourtant ... Le film date de 1994. Je regarde sur IMDB, et je vois que "My Dinner with Andre" date de plus de dix ans avant "Vanya".
Numéros de page :
pp.58-60

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Voici un sujet qui n'est guère traité dans les études cinématographiques et pourtant, quelle richesse ! Ce qui nous a incités à entreprendre ce dossier fut le cinquantième anniversaire de "La Planète des singes", prélude à la plus longue saga filmée (avec celle des James Bond) et celui de "2001 : l'Odyssée de l'espace" avec le célèbre prologue du chef-d'oeuvre de Kubrick. Sommaire. Les singes ont-ils bien élevé Tarzan ? Entretien avec Michel Le Bris sur "King Kong" : comme un visage dans les ténèbres. Des images et des singes : Kubrick et les origines de l'Homme.
Numéros de page :
pp.92-104, 106-115

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Notre numéro d'été vous emmène dans un tour du monde de lieux marquants de cinéma. Petite folie forcément non exhaustive, que nous vous invitons à compléter en nous envoyant à votre tour vos repérages de vacances. Nous avons deux souhaits : que le touriste qui visite une région trouve dans ces pages de quoi prolonger imaginairement le voyage et que le cinéphile qui connaît les films trouve l'envie d'aller voir les lieux de tournage.
Numéros de page :
pp.6-10, 12-20, 22-26, 28-36, 38-42, 44-50, 52-64, 66

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Films cousins, "Contes de juillet" et "L'Ile au trésor" ont en commun d'investir l'été comme le terrain lumineux et orageux d'un désir de liens, d'amitié, d'amour ou de convivialité, et, pour partie, un lieu populaire comme il est rare d'en voir dans le cinéma français : l'île de loisirs de Cergy, où se croisent chaque été, autour des étangs, sur la plage aménagée, dans les zones arborées, une foule d'estivants de tous les âges.
Numéros de page :
pp.74-78, 80

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"13 novembre : Fluctuat nec mergitur", le film des frères Naudet consacré aux attentats, est en ligne sur Netflix depuis le 1er juin 2018
Numéros de page :
pp.58-59

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Claude Lanzmann, le réalisateur de "Shoah", s'est éteint le 5 juillet 2018 à 92 ans.
Numéros de page :
pp.60-63

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Pour évaluer pleinement la folie du dernier film de Josef von Sternberg, il faut savoir garder sa capacité d'étonnement: nous ne sommes qu'en 1953. Hitchcock n'a pas réalisé "Vertigo", ni Ford "La Prisonnière du désert", et encore moins "Frontière chinoise". Hollywood n'est pas encore rentré dans l'ère de ces chefs-d' oeuvre dérangés et post-classiques qui donnent le vertige.
Numéros de page :
pp.76-83

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Elle nous avait éblouis avec son deuxième long métrage, "Winter's Bone", récompensé par le grand prix du festival de Sundance et celui du jury à Deauville en 2010. Nous l'avions rencontrée à la sortie du film en France, en 2011 (voir n° 601, p. 19), Yann Tobin faisait le point avec elle sur son parcours de cinéaste indépendante, depuis son premier court métrage, "Snoke Feed" (1997) et son premier long, "Down to the Bone" (2004). Debra Granik vient de présenter son dernier opus, Leave No Trace, à la Quinzaine des réalisateurs.
Numéros de page :
pp.24-26, 28-32

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Dans l'entretien avec Jean-Jacques Bernard, qui accompagne le coffret rassemblant sept de ses longs métrages tournés entre 1973 et 1988, Pascal Thomas se définit lui-même comme un petit maître. En peinture, chaque province a ses petits maîtres qui, bien souvent, ont le mieux su rendre compte de paysages, d'un climat particulier, d'une atmosphère. Pascal Thomas est précisément un cinéaste de paysages, de climats, d'atmosphères.
Numéros de page :
pp.88-89