A la Philharmonie de Paris, "Le Mythe de Beethoven" témoigne de l'aura universelle du compositeur. Résumé en trois portraits.

Schubert a voulu entendre le quatorzième quatuor de Beethoven avant de mourir. C'est peut-être la plus grande oeuvre jamais composée. Le musicien a marqué de son empreinte tous ceux qui lui ont succédé. Au point d'étouffer bien des compositeurs des générations suivantes et et de donner prise au kitsch le plus grotesque. Quantité de livres parus ces dernières années nous plongent dans les méandres d'une personnalité complexe, orageuse, habitée par les contradictions politiques de l'époque. Grandiose, mais aussi terre-à-terre, capable de cynisme et de méchanceté.

De Machaut à Britten en passant par Bach, Mozart et Stravinsky, ce répertoire revêt plusieurs visages, mais transcende les époques. Panorama. Sommaire. 20 chefs-d'oeuvre de la musique sacrée. La "Missa Solemnis" de Ludwig van Beethoven.

La musiqe n'a pas échappé à l'emprise des théoriciens nazis ! "L'Ode à la joie" de Beethoven, hymne européen depuis 1972, avait été récupéré par Hilter qui y voyait une manifestation du génie allemand.

Imprégné des idéaux révolutionnaires et fervent admirateur de Bonaparte, il crée des oeuvres épiques dont les thèmes, emprunts de passion, sont uniques dans l'histoire de la musique.

L'opéra de Beethoven est difficile à monter. Daniel Barenboïm et Stéphane Braunschweig en apportent la preuve...

Il était grognon, avait une démarche pesante et une tête de gorgone. Mais tout ce qu'il avait de tendresse, il le mettait dans sa musique.