Le résultat des élections américaines a placé sur orbite les deux candidats à la prochaine élection présidentielle : à droite, le fils de l'ancien président Bush, et, chez les démocrates, le vice-président, dauphin de Bill Clinton.

"Raconter des histoires fabuleuses" pour faire oublier une politique condamnée, telle serait la "stratégie de Schéhérazade" du président des Etats-Unis.

Populaire, il l'est devenu en un jour. Plus que son père pendant la guerre du Golfe, plus que Roosevelt après Pearl Harbor...

Qui gouverne en ce moment en Israël ? Question sacrilège, réponse inquiétante : l'armée serait devenue un secteur politique majeur.

Jamais les Etats-Unis, bouleversés par les attaques terroristes, n'ont ressenti une telle nécessité de faire la paix au Proche-Orient.

La faillite du groupe Enron, roi de l'énergie, est un choc pour le monde politique américain. Le patron de cette énorme entreprise est un proche du président. Il obtenait des avantages en échange de ses financements.

Dix-huit mois qu'ils se pratiquent, s'observent, se jaugent. En public, ils multiplient les protestations d'amitié. Mais entre le leader d'une Amérique plus arrogante que jamais et le président d'une France toujours cabrée contre la prétention des Etats-Unis de régenter le monde, les rapports ne sauraient être simples.

C'est une lutte qui s'est déroulée en coulisse : depuis des semaines, la France tente de soumettre les initiatives américaines aux règles des Nations unies.

Contre l'Irak, contre Ben Laden et contre tous les ennemis de l'Amérique, le président des Etats-Unis s'est façonné l'image d'un chef de guerre crédible, qui lui a permis de remporter un triomphe au Congrès.

Le 18 octobre, l'acteur et réalisateur achète une page dans le "Washington Post", payée 56 000 dollars, pour interpeller George W. Bush sur la guerre contre l'Irak.