En 1933, en plein surréalisme, Max Ernst détourne un certain nombre d'illustrations anciennes. En 1936, Ernst propose un livre sans texte, Une semaine de bonté, se déclinant selon les jours de la semaine. Il permet de comprendre comment le XXe siècle s'est nourri de son prédécesseur. L'intégralité des collages réalisés pour ce livre est présentée.

Maître de l'Art nouveau, Louis Comfort Tiffany (1848-1933) est le décorateur et verrier américain le plus connu de la fin du XIXe siècle. Fils du fondateur de la maison new-yorkaise Tiffany & Co, célèbre pour son argenterie et ses bijoux, Tiffany étudie la peinture à New-York et à Paris, pour finalement se consacrer à la décoration et à l'art du verre. Fasciné par l'éclat et la richesse des couleurs du verre, il invite ses artisans verriers à expérimenter toutes les possibilités expressives du matériau : combinaison de couleurs inédites, irisation des surfaces, accidents contrôlés... Tiffany utilisera cette matière sous toutes les formes : vitraux, luminaires, vases en verre soufflé... Au tournant du siècle, posséder une oeuvre de Tiffany est une marque de prestige.

Marquée par les formes de l'art populaire et l'art brut de Dubuffet, A. Messager crée, avec des matériaux usuels et familiers en collectant images, sensations et choses du quotidien. La maquette du quartier de l'Opéra qu'elle a choisie pour l'exposition rappelle son attachement à la notion de circulation, forme de revigoration de l'oeuvre, comme le sont les circulations organiques.

Fellini, la grande parade est l'occasion de revisiter l'oeuvre de ce grand cinéaste alors que La Dolce Vita s'apprête à fêter ses 50 ans et que le Jeu de Paume accueille une exposition autour de l'oeuvre du maestro en octobre 2009. Livre référence, Fellini, la grande parade rassemble une iconographie inédite en retrouvant la trace de la plupart des photographes qui ont travaillé sur les films du cinéaste. Auteur et commissaire de l'exposition, Sam Stourdzé a rassemblé une matière unique composée d'un grand nombre de photographies et de croquis (Fellini ayant commencé sa carrière comme caricaturiste pour la presse). On découvre ainsi les photographies couleur de 8 ou la série d images d'Anita Ekberg qui prend un bain dans la fontaine de Trevi. Rome, ville ouverte en 1945, La Strada en 1954 (Palme d or à Cannes), La Dolce Vita en 1960, autant de films cultes qui s'inscrivent dans le patrimoine cinématographique aujourd'hui. En homme libre, Fellini n'aura de cesse de bouleverser les règles de la narration, de repenser le cinéma. Cet ouvrage se présente comme un laboratoire visuel qui aborde l'oeuvre et la vie de Fellini à travers quatre thématiques : la culture populaire, Fellini à l'oeuvre, la cité des femmes et l'invention biographique. Il interroge de manière plus large le XXe siècle : le siècle de l'image par excellence. Catalogue de l'exposition Fellini, la grande parade à la Galerie du Jeu de Paume du 20 octobre 2009 au 3 janvier 2010. Rétrospective Fellini à la Cinémathèque française en septembre 2009 : une cinquantaine de films réalisés et co-réalisés par Fellini.

Une sélection d'expériences architecturales réparties sur plusieurs continents, qui ne sont pas forcément insolites, fantastiques, bizarres ou utopiques mais simplement autres : André Ravéreau s'appuie sur les gestes sédentaires ancestraux pour ses réalisations, dans la vallée du M'zab en Algérie, Marcel Kalberer invente des structures végétales vivantes, faites de branches de saules...

150 estampes japonaises ou ukiyo-e, issues des collections d'estampes de la BnF illustrant l'âge d'or du genre de la fin du XVIIe siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle et le goût et le mode de vie de la bourgeoisie citadine de l'époque Edo.

Fêtes du commerce, de l'industrie et de la technique, les expositions universelles et internationales ont aussi joué un grand rôle dans la formation du regard occidental sur le monde et sur l'altérité. Avec leurs pavillons, leurs décors monumentaux, leurs " indigènes ", elles offraient à un public enthousiaste une vision spectaculaire et exotique de ces contrées mystérieuses explorées, " pacifiées " ou colonisées. Elles ont contribué à l'essor de l'ethnologie et à sa vulgarisation, mais c'est sur le plan artistique que la rencontre entre les cultures a été le plus riche avec, en particulier, la redécouverte des arts islamiques et la vogue du japonisme. À travers des sources originales - documents préparatoires, plans, dessins d'architecture, photographies- conservées aux Archives nationales, Exotiques expositions témoigne de ce brassage des cultures mais aussi de ses limites. Tandis que l'on s'interrogeait sur la " nature " de l'homme et sur ses origines et que l'idéologie coloniale affirmait la supériorité de la " race blanche ", les expositions universelles ont vu se croiser deux mondes, " sauvage " et " civilisé ", sans réelles possibilités de dialogue.

A l'occasion de l'inauguration de l'Historial de la Vendée, cette exposition, conçue comme un hommage aux hommes et femmes péris en mer, livre le fruit d'années d'enquête et de nombreuses heures de plongée et retrace les aventures souvent tragiques d'hommes qui, du XVe siècle à la Seconde Guerre mondiale, ont affronté l'océan.

Ce catalogue d'exposition confronte aux toiles d'E. Boudin, un choix de photographies du XIXe au XXIe siècle prises par : Charles Nègre, Gustave Le Gray, Léon Gimpel, Pierre et Gilles, Mireille Loup...

Aperçu de la diversité artistique de la ville de Barcelone en 1900, depuis les Ramblas jusqu'à la cathédrale de Gaudi, en passant par le Palau de la Musica Catalana. Tout au long de cet itinéraire, la ville se dévoile à travers tableaux, dessins, sculptures, mobilier, bijoux et maquettes.

Susumu Shingu crée des sculptures cinétiques qu'il installe partout dans le monde. Mises en mouvement par l'air et l'eau, elles attirent ainsi l'attention vers ces deux sources naturelles de vie. Il est le créateur de La Caravane du vent dans laquelle 21 de ses sculptures forment une oeuvre unique qui a voyagé à travers le monde.

Album qui prend en compte tous les travaux permettant une nouvelle lecture de l'oeuvre de Courbet et particulièrement son art des années 1840-1860. Publié à l'occasion de l'exposition rétrospective du Grand Palais (octobre 2007-janvier 2008).