L'Homme est-il seulement un loup pour l'Homme comme certains historiens et philosophes ont pu l'écrire ? Et le jeune enfant n'est-il qu'un être égoïste et égocentré ? Une vision peu amène de notre espèce, que certaines recherches scientifiques tendent à remettre en question ! Typiquement cette dernière étude menée par Andrew Meltzoff (connu pour ses travaux novateurs sur l'imitation précoce) et ses collègues, laquelle démontre pas moins que les tout-petits sont altruistes... y compris en des terrains où on ne les y attendait pas nécessairement !

La pandémie du Covid-19 affecte nos comportements sociaux. Il est donc naturel que la théorie de l'attachement soit interpellée à ce propos. Au moment d'écrire cet article [janvier 2021], une littérature psychologique sur attachement et Covid, déjà volumineuse, est sortie de presse et a fleuri sur internet. Ces textes (partie 1 et 2) présentent le point de vue personnel de son auteur ainsi qu'un essai de synthèse des informations disponibles en ce début de 2021.

Quels sont les effets de la Covid-19 selon le style d'attachement ? Quelles implications au niveau des relations dans la famille et avec les jeunes enfants ?

Les crises émotionnelles des tout-petits nous déroutent et aussi parfois, il faut bien l'avouer, nous amènent au bord de l'explosion. Que faire ? Comprendre ce que signifie une telle agitation du point de vue de l'enfant et l'associer aux apports des neurosciences du développement, nous invitent à un autre regard, une autre posture... L'évolution du dessin durant cette période, dès 18 mois, éclaire elle aussi le vécu profond de l'enfant.

Le regard des autres sur nous compte tout autant que leur avis. Oui mais, les jeunes enfants sont-ils en deçà de ce genre de préoccupations ? Pas si sûr ! Une belle recherche, basée sur une refonte du célèbre test du Marshmallow, met ainsi en avant que ce que nous pouvons penser d'eux ne compte pas pour du beurre à leurs yeux! Rencontre avec l'une des chercheuses à l'origine de cette publication.

L'importance du jeu relativement au développement de l'enfant n'est aujourd'hui plus questionnée. Pour autant, une fois ceci posé, allons-nous suffisamment loin dans la pensée du jeu afin d'y révéler tous ses enjeux ? Et si en ce sens, nous tentions une approche philosophique tant de l'activité "jouer" que de l'objet "jouet" ? De quoi nous faire cheminer vers leur sens fondamental, celui par lequel l'enfant apparaît créateur de monde...

Avez-vous déjà remarqué le regard d'un tout-petit dans sa poussette lorsqu'il aperçoit un chien ? Cette recherche de contact oeil à oeil, cette main qui se tend, avec parfois une offrande du biberon ou du goûter; ce petit corps qui se relève, se tord et qui indique clairement une intention de se rapprocher et de toucher cet autre ? Entre appréhension et désir, il semble fasciner. Et quelle déception, alors, pour lui, lorsque sa demande n'aboutit pas !

Savez-vous à quel moment un tout-petit se soucie assez des autres pour venir les aider et mener avec eux une action ? Ce genre de comportements dits prosociaux (orientés vers le bénéfice d'autrui ou le partage de coûts et bénéfices avec lui) qui émerge lors de la deuxième année de vie apparaît comme un signe distinctif de notre humanité. Mais comment se développent-ils au cours de la prime enfance ?

"La musique adoucit les moeurs" dit-on... mais elle ne s'arrête pas à cela ! Elle joue de fait un rôle fondamental tout au long de notre vie et particulièrement lors de la prime enfance. Comment expliquer son importance et sa prégnance ? Quel intérêt notamment en termes de liens ? Et en-deçà, qu'en est-il de ce qui se passe au niveau de la perception auditive lors des premières années de vie ?

Voici les vacances, avec ses grandes tablées où se mêlent petits et grands. Voici aussi les fameuses guerres de tranchées alimentaires : d'un côté des parents désireux de se nourrir sainement, de l'autre des enfants adeptes de la malbouffe. Et, au milieu, ce dilemme : choisir le "bien-manger" ou l'envie de satisfaire ses gosses ? Mais non, avec un peu d'imagination, les deux sont compatibles. La preuve.

Nous rapportons le cas d’un enfant présentant un neuroblastome cervico-médiastinal néonatal engaînant les artères sous-clavière et vertébrale gauches. Les tumeurs s’étendant du cou à la partie supérieure du thorax sont rares en pédiatrie. De plus, l’anatomie vasculo-nerveuse complexe de cette région rend l’exérèse difficile.