Connu pour son engagement en faveur de la non-violence et de la paix, Ziad Medoukh est le directeur du département de français à l'université Al-Aqsa de Gaza, également écrivain et poète d'expression française. Il continue de promouvoir l'espoir à travers son enseignement et ses écrits, tout en témoignant de la réalité quotidienne dans la région assiégée. Il dresse un tableau sombre de la situation des enfants à Gaza, mais évoque aussi les efforts de la société civile pour maintenir une forme d'enseignement.

Comment trouve-t-on la force de résister lorsque son pays est envahi depuis près de trois ans, que l'ennemi progresse et qu'on se sent bien seul? Pour sonder les esprits et les coeurs des Ukrainiens, nous avons traversé le pays de Lviv, à l'ouest, jusqu'à Kharkiv, à l'est, durant deux semaines, à l'approche de l'hiver. Nous y avons rencontré la détresse mais aussi des capacités d'adaptation et une intensité vitale exceptionnelles: celle d'hommes et de femmes qui savent qu'ils livrent un combat existentiel.

Dans les villages ukrainiens ayant connu l’occupation russe, la guerre a détruit les gestes les plus élémentaires du quotidien. Ceux qui restent réparent en attendant le retour de ceux qui sont partis sur le front. L’après-guerre commence dans la guerre.

Archives et témoignages inédits éclairent sans fard trois décennies d'une guerre traumatique, responsable de plus de trois millions de morts.

Que reste-t-il quand un missile fauche 59 personnes d’un petit village réunies pour l’enterrement d’un soldat ? Dans l’est de l’Ukraine, les rescapés et les proches des victimes tentent de gérer le traumatisme du 5 octobre 2023.

Après cinquante ans d’interdiction de séjour en Syrie, l’éditeur, directeur de la collection « Sindbad » chez Actes Sud et fin connaisseur de la littérature et de la culture arabes, a pu séjourner dans sa ville natale, Damas, au début de cette année. Près de deux mois après la chute d’Al-Assad, il raconte ses premiers pas dans la capitale, les lieux de son enfance qu’il a redécouverts, et envisage les conditions nécessaires pour une reconstruction.

Il y a un an, grièvement blessé et ayant perdu une grande partie de sa famille, Wael Al-Dahdouh, le chef du bureau d’Al-Jazira à Gaza se réfugiait au Qatar. Depuis, il dénonce le drame vécu par les Palestiniens. Le cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier lui ouvre un espoir de retour.

Donald Trump a estimé le 25 janvier que la Jordanie et l’Égypte devraient accueillir des Palestiniens de Gaza, territoire qu’il appelle à “nettoyer”. Des propos qui font le jeu de l’extrême droite israélienne, dénonce ce journal de gauche.

Depuis les attaques terroristes du Hamas du 7 octobre, Israël bombarde sans relâche l’enclave palestinienne, soumise à un blocus complet, en dépit des lois de la guerre, dénoncent des voix de plus en plus nombreuses. En une semaine, plus d’un million de personnes ont dû fuir vers le sud avant une offensive terrestre de Tsahal qui pourrait embraser la région. L’ONU dénonce une catastrophe humanitaire. Sommaire. “Nous sommes devenus des réfugiés sur notre propre terre”. Une catastrophe humanitaire hors normes. La barbarie du Hamas ne justifie pas le massacre des Palestiniens par Israël.

Figée par la fuite des habitants du Haut-Karabakh, la capitale de l’enclave prend des airs de décor postapocalyptique. Déjà, les autorités azerbaïdjanaises imposent les premiers changements, constate ce journaliste sur place. L'article du "Daily Telegraph" (Londres) se poursuit par une revue de presse intitulée "Bakou revendique huit villages arméniens".

Après quinze mois de guerre, un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur entre Israël et le Hamas, le 19 janvier 2025. Benyamin Nétanyahou insiste sur son caractère “provisoire”, mais c’est Donald Trump qui décidera s’il sera durable ou non. Sommaire. Israël-Hamas. L'espoir d'une paix durable ? "Elles sont comme mes soeurs". En Cisjordanie, les prisonniers libérés accueillis en "héros". À Gaza, les réfugiés ont hâte de rentrer chez eux.

À pied, juchés sur des épaules, dans des charrettes ou en voiture pour les plus chanceux : des centaines de milliers de Palestiniens rentrent dans le nord de l’enclave, particulièrement ravagé par la guerre.