Analyse, en octobre 2014, de l'interdépendance entre commerce physique et commerce électronique en France. Afin de contrer l'e-commerce, les commerçants ont investi Internet et les pure-player se sont au final rematérialisés. Le passage de l'un à l'autre des côtés de la Toile est rendu plus fluide grâce au multicanal qui permet de décliner sa stratégie marketing en combinant les avantages du web et de la vente physique. Une approche multicanal qui répond en tout point aux attentes des consommateurs : pouvoir s'informer en amont de l'acte d'achat et vivre une expérience d'achat unique.

Ressort caché de cette success-story : la place des femmes.

Retour en force, en France, de la logistique urbaine avec l'arrivée du e-commerce et la massification économiquement nécessaire des transports, alors que pendant des années le but a été d'éloigner la logistique des villes. Pour s'insérer dans le milieu urbain malgré les contraintes de circulation, de voisinage et de coût foncier, les logisticiens doivent réinventer les entrepôts en instaurant des espaces de "cross-docking" réunissant plusieurs activités. Des biens rares et très recherchés.

Utilisation croissante par les enseignes et les marques à la tête de leurs réseaux de points de vente, en France, de la communication sur le lieu de vente pour renforcer leur attractivité, dans un environnement en mutation : nouveaux usages, croissance du e-commerce, émergence des pratiques mobiles. C'est ainsi que le magasin tend à devenir un lieu d'expérience, un lieu de vie, dans lequel la communication visuelle retrouve un rôle informatif et d'accompagnement du consommateur dans son parcours.

Le commerce électronique est un facteur d'animation de la concurrence. Tel est le constat de l'Autorité de la concurrence, qui s'est penchée en 2012 sur ce nouveau modèle de marché en analysant trois types de produits : l'électrodomestique, la parapharmacie et les parfums, et les cosmétiques de luxe. Globalement, le e-business permet aux consommateurs de bénéficier de prix inférieurs et de gammes de produits plus étendus. Malgré l'essor général du e-commerce, l'Autorité constate également des limites à son développement.