L'équation est aussi inextricable qu'un noeud marin : préserver la biodiversité tout en continuant à vivre de son métier et recruter par milliers alors que l'activité est décriée. Le sort des 20 000 marins-pêcheurs français ressemble à s'y méprendre à celui des agriculteurs. Comme eux, ils ont vu leur profession s'industrialiser. Comme eux, ils sont pris dans les mailles d'un filet tissé sur mesure pour la grande distribution. Comme eux, ils se sentent les boucs émissaires d'une crise écologique qu'ils subissent de plein fouet.

Grâce aux images satellite, des chercheurs américains ont suivi les activités des navires de pêche dans le monde entier entre 2017 et 2021. En comparant leurs observations avec les données accessibles au public, ils ont constaté que l'activité de 75% d'entre eux n'était pas connue. Or une partie relève de la pêche illégale. Cette surveillance est donc essentielle pour mettre en place des politiques environnementales efficaces.

Jusqu'aux années 1950, le saumon symbolisait l'eau pure des torrents et océans, une nourriture saine. Depuis, la pollution de la nature et le cloaque chimico-excrémentiel de la pisciculture ont sapé la santé des poissons, et la nôtre. Le saumon d'élevage est truffé de molécules néfastes et le sauvage est en voie de disparition. Comment mettre fin à ce désastre ?

Les quotas ont permis à certains stocks de mieux se porter. Mais la situation reste contrastée. Décryptage pour mieux faire ses choix chez le poissonnier. En complément, l'article intitulé "8 méthodes de pêche au banc d'essai".

Depuis plusieurs décennies, l'océan absorbe la majeure partie de l'excès de chaleur que la Terre accumule à cause de l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre, et près d'un tiers des émissions de carbone dues aux activités humaines. Or, malgré son immensité, cela n'est pas sans effet sur sa dynamique et sur les écosystèmes qu'il abrite.

Il a la fièvre, perd ses forces vives, est au bord de l'asphyxie... bref monsieur Océan va mal. Le diagnostic de son médecin est sévère : s'il ne soigne pas très vite ses excès de plastique et d'acidité, s'il ne se met pas au régime sec concernant la pêche, les hommes principaux responsables de son état, ont aussi les moyens de le guérir. Sommaire. Un régime sévère pour enrayer la surpêche. Une cure de désintox pour en finir avec les plastiques. Faire baisser la température pour mieux oxygéner. Une cure de végétaux pour diminuer l'acidité.