Roman bâti sur une mémoire familiale, le seizième livre de Gilles Moraton rend hommage aux combattants de la justice sociale. Aux rêveurs donc.

Elle ne se voit pas faire autre chose qu'écrire. La romancière française explique les rapports qu'elle entretient avec ses personnages de fiction. Et n'hésite pas à évoquer son frère ministre, Pap Ndiaye, et son père absent.

Dans le secteur de l'édition anglo-saxonne, on les appelle les « sensitivity readers ». Ces relecteurs d’un nouveau genre, aux profils très variés, traquent les préjugés ethniques, sexuels ou culturels... Objectif : éviter d'offenser les minorités mais aussi de déclencher des polémiques sur les réseaux sociaux. Le métier, considéré par certains comme une forme de censure, fait une percée timide en France.

Issue de l'immigration espagnole et d'une famille modeste, Laura Vazquez a toujours ressenti la force de la foi. Et trouvé jeune que cette foi était en fait l'expression d'une vocation : celle d'écrire. Sommaire. L'écriture exaucée. Marcher à l'intuition. Géomètre du monde intérieur.

Moteur d'une aventure collective, les Editions du Panseur s'émancipent des genres littéraires. L’écriture, comme outil de (re)construction de soi.

Romancier, et peut-être plus encore nouvelliste, Maurice Pons (1925-2016) fut un écrivain rare. Charmeur et inquiétant, ne détestant pas tricher avec le réel et le vécu, l'auteur des « Saisons » aimait surtout à lever le voile des apparences et de la logique pour révéler l'absurdité du monde. Sommaire. L'écrivain clandestin. Un mur et des mots. "Un monde secret et inattendu". Ecrire au silencieux. Le chant diphonique en littérature.

Peut-on être à la fois un conteur poète et un prophète modeste ? Erri De Luca nous en fait la démonstration en plus de mille pages.

Joann Sfar fait son grand retour éditorial avec "Et Dieu riait beaucoup", son nouveau roman, une farce tragique autour d'un monstre sacré de la scène française, et "Riviera", un roman graphique terriblement noir. Rencontre autour de ces allers-retours entre littérature et BD avec un auteur remarquablement prolifique qui se refuse à se fixer aucune sorte de limites.

Littérature, sexe, J. K. Rowling et liberté d'expression... L'auteur culte d'"American Psycho" revient au roman après treize ans d'absence avec le flamboyant et terrifiant "Les Eclats". Il s'est confié au "Point".

« Mais que diray-je d’aucuns, vrayement mieux dignes d’estre appelez traditeurs, que traducteurs ? veu qu’ils trahissent ceux qu’ils entreprennent exposer, les frustrans de leur gloire, et par mesme moyen seduisent les lecteurs ignorans, leur monstrant le blanc pour le noir », peut-on lire dans "La Défense et illustration de la langue française". Ce texte de Joachim du Bellay est à l’origine de l’adage italien bien connu « Traduttore, traditore » : traduire, c’est trahir.

L'écrivaine Leila Slimani a lu pour "l'Obs" le nouveau livre de Kamel Daoud, "le Peintre dévorant la femme". Elle rend hommage a son frère de plume

En cinq « présentations », « Crocus » prolonge « Monstrueuse », le recueil précédent de Jean Daive chez le même éditeur : cette fois les « monstres », les prodiges, sont deux artistes et deux écrivains, plus un enfant. Le livre « Jean Daive, un décompte » permet à Jean-Michel Gentizon de revenir sur des éléments biographiques et d'autres influences « monstrueuses » revendiquées par le poète.