Face à la crise économique des années 1930, les projets de planification économique se multiplient pour mettre de l'ordre dans le chaos du capitalisme libéral.

L'affacturage pourrait soulager les entreprises lors de la crise de Covid-19, en leur permettant de payer plus rapidement leurs factures aux fournisseurs. Le "reverse factoring", ou affacturage inversé, s'inscrit dans cette même tendance. Le paiement est délégué à un factor, que l'entreprise rembourse ensuite. Cette pratique, déjà favorisée par la loi Pacte de 2019 pour que les fournisseurs soient payés plus vite, est amenée à prendre de l'ampleur avec la crise afin de limiter les risques de défaillance des fournisseurs en raison de factures non payées.

Toute période de crise économique affecte la solvabilité des entreprises. Elle fait également naître des débats autour de l’opportunité pour les sociétés cotées de poursuivre les versements de dividendes aux actionnaires, au coeur des tensions entre parties prenantes de l’entreprise. Cet article propose un état des lieux des politiques de rémunération des actionnaires par les grandes sociétés françaises cotées et une analyse des décisions prises lors de la crise sanitaire de 2020. Détails. Quelques données chiffrées.

Depuis bientôt un an, les musiciens font partie des professions les plus gravement empêchées par la crise sanitaire, même durant les périodes de déconfinement. Nous avons demandé à quelques noms bien connus de témoigner, sous un angle personnel ou plus général. Leurs réflexions dessinent en se répondant toute la complexité de cette situation, sans jamais renoncer à la passion ni à l'espoir.

En période de crise, les entreprises familiales sont souvent celles qui s'en sortent le mieux et parviennent à rebondir plus vite. Leur statut et leur histoire leur permet généralement de mieux encaisser les changements organisationnels et d'être plus flexibles face aux chocs engendrés par la crise. En étant la plupart du temps contrôlés par un plus petit nombre d'actionnaires, ces sociétés prennent les décisions stratégiques de manière plus rapide et efficace.

Assommées par la crise de Covid-19 en 2020, les boîtes de nuit ne s'en relèveront peut-être pas. Mais si la pandémie a été le coup de grâce, les établissements n'affichaient déjà pas une forme olympique avant. Sur la décennie 2010, le nombre de boîtes de nuit a diminué de 21 % en Grande-Bretagne et de 10 % en Amérique et en Allemagne. Confrontées au vieillissement de la population, au succès des sites de rencontre et aux changements d'habitudes des jeunes, les clubs peinaient déjà à se renouveler.

Combien de temps peut-on tenir ? Pourquoi l'annulation des dettes publiques est une illusion. Ce que paieront nos enfants. Enquête sur le vrai prix du "quoi qu'il en coûte". Sommaire. Le poker géant. De Louis XIV à Macron, histoire d'une addiction française. Larosière : "Même financée à 0 %, la dette existe toujours".

Des souplesses procédurales sont opportunes dans le contexte actuel, afin d'intégrer les conséquences de la crise sanitaire et économique. Un plan d'actions sociales de la commande publique et un protocole sanitaire pourraient être mis en oeuvre et intégrés dans les pratiques d'achats. Les sous-traitants devraient être plus contrôlés, une stratégie relative aux avances devrait être déterminée et les clauses de révision adaptées.

La fermeture des remontées mécaniques à l'hiver 2020-2021, décidée afin de lutter contre la pandémie de Covid-19, a fait chuter les réservations en montagne de 66,9 % selon PAP Vacances. Conséquence, le commerce local enregistre de lourdes pertes. Les magasins de location d'articles de sport, notamment les réseaux Sport 2000 et Intersport, anticipent des baisses de près de 50 % de leur CA. Les charges et frais des adhérents ont été réduits au maximum, et les aides de l'Etat vont être mobilisées afin de limiter les dégâts.

Le gouvernement prévoyait un bilan plutôt positif des finances locales françaises en 2020 malgré la crise de Covid-19, mais la réalité semble moins rose. Les recettes baissent de 1,4 %, alors que l'Etat anticipait une hausse de 1,3 %, et les dépenses augmentent de 0,2 %. Ces résultats restent malgré tout satisfaisants comparés à ceux des finances nationales et de la Sécurité sociale. En revanche, les pertes tarifaires des communes plongent de 13,9 %, et les dépenses sociales des départements sont en nette augmentation.

Le nombre de transactions a reculé, 980 000 contre 1,1 million en 2019, mais le marché français de l'immobilier a globalement bien résisté à 2020 et à la crise de Covid-19. Pour beaucoup d'acteurs du secteur, la perspective d'une crise immobilière est désormais écartée. Certains voient même l'immobilier comme l'une des valeurs refuges de 2021, notamment pour des segments comme l'ancien et le luxe, alors que les autres placements tâtonnent. La rentabilité du secteur reste bonne, les taux d'intérêt sont bas, la valeur "transmissible" d'un bien immobilier demeure aussi intacte.

Annuler, cantonner, échelonner... La dette Covid fait l’objet d’une controverse vivace, qui devrait durer. Et si les véritables enjeux étaient ailleurs ? s’interroge Benjamin Lemoine.