À l'occasion de la sortie de "Cucul", satire hilarante signée Camille Emmanuelle, on a voulu comprendre en quoi et pourquoi ce genre littéraire romantise les violences sexistes et sexuelles.

Femmes violées. Hébétées, cassées, résignées, vaincues, révoltées, vengeresses, elles nous battent le coeur et l'esprit. L'avenir se coupe, se mélange, se brouille : il leur faut vivre avec cette mort à tout jamais entrée en elles, un jour de violence. Comme toutes les morts, celle-ci ne s'explique pas. Mais elle coexiste avec leur vie, et lui survit. « Nous sommes des mortes vivantes », expliquent Anne et Araceli. « Elles étaient tapies, dans le fond de leur chambre d'hôpital... des petites bêtes terrorisées...

Hors norme par le nombre des accusés qu'elle implique, l'affaire Pelicot pose à nouveau la question de la banalité des violences sexuelles et sexistes. Elle interroge, plus largement, les inégalités systémiques dans les rapports femmes-hommes. Et fait écho aux débats récents sur la définition juridique du consentement et la notion de "culture du viol". Sommaire. L'onde de choc. Gisèle Pelicot face à eux. Anne Bouillon : "C'est le procès de la masculinité". Laurence Rossignol : "Il faut être prudent avec la notion de consentement".

Pour la sociologue, ce procès hors normes met en lumière un trait méconnu du viol : l'agression survient la plupart du temps sans préméditation, quand une situation favorable se présente Propos recueillis par

Depuis le début du procès Pelicot, auquel assistent de nombreux journalistes venus du monde entier, la presse étrangère multiplie les articles. À la ois pour suivre au quotidien les audiences, mais aussi pour rendre compte du fait que cette affaire entre en résonance avec de nombreuses autres, témoigner de la culture du viol qui sévit en France et ailleurs, et s’interroger sur les défaillances des systèmes judiciaires et sociétaux qui permettent aux hommes de se rendre coupables de violences sexuelles. Sommaire. Une honte pour tous les hommes.

L'affaire dite des "viols de Mazan", jugée depuis début septembre, bouleverse la France. Au-delà de la gravité des faits, ce procès semble révéler l'état profond de la société et jeter un trouble sur nos certitudes ancrées.

Alors que, onze semaines après le début des audiences, vingt ans de réclusion ont été requis contre Dominique Pelicot, ce quotidien autrichien, toujours sidéré par les faits, s’interroge sur les répercussions qu’aura ce procès.

Pour ce journal allemand, le procès des viols de Mazan n’a rien de typiquement français, mais doit nous interroger sur le caractère systémique de tels crimes.