Projet mythique, "Le Dahlia noir", adaptation du roman éponyme de James Ellroy, est attendu avec une impatience dangereuse pour ses créateurs. Plusieurs raisons sont à l'origine cette ferveur : la première, principale, tient au statut de l'écrivain adapté et de l'ouvrage en particulier.

Présenté en ouverture du dernier Festival de Venise, projeté immédiatement ensuite au Festival de Deauville, cornaqué à chaque fois par son réalisateur, Brian De Palma, et l'auteur du roman original, James Ellroy, Le Dahlia noir atteint enfin les écrans publics, accompagné d'une fanfare de buccins jouée par une certaine critique conquise - roman-culte, film-évènement, chef-d'oeuvre trouble, noir profond, parangon du film d'auteur, on en passe.

Il se destinait à devenir chirurgien. Il est devenu metteur en scène à Hollywood. Pour le pire, quelquefois. Et pour le meilleur aujourd'hui. Avec "Carlito's Way", en français "L'Impasse", le cinéaste retrace l'aventure d'un voyou portoricain à Spanish Harlem. Dur. Et étourdissant

Dans "Snake Eyes" de Brian De Palma, il est plus speed - et plus convaincant - que jamais. Mine de rien, il est en train de se tailler une place de roi à Hollywood. Interview express.

Pour la première fois, le réalisateur des "Incorruptibles", "Scarface" et "Mission : Impossible" se retrouve à Cannes. Mais hors compétition. Avec "Mission to Mars", un film de science-fiction et d'aventures, qui sort le jour de sa présentation à Cannes, le 12 mai 2000, il nous propulse sur la planète rouge...